Le terrne structure anthropique désigne un vestige immobile composé d'un ensemble de témoins impliquant une organisation. un système complexe de relations. li peut s'agir de la disposition d'éléments (sédiment. bois. pierre. os. arre/arts), c'est-à-dire d'éléments « en positif ». ou bien du prélèvement de matériel «structure en négatif» ou « structure en fosse»). (lU encore de la manipulation ou du rcc.;oupemcnt de dépôts antérieurs. Tous les éléments et les rcinions qui caractérisent la struclUre sont liés aux diverses activités humaines qui sc sont déroulées sur le site. Ces activités peuvent être associées à J'habitat. à l'agriculture ou au simple emrelien du lieu. L'historique de;) recherches momre que ces struclUres posent des problèmes d'interprétation et d'identification, problèmes qui ne sont résolus que partiellement à l'heure actueUe (Cavulli 2(03). Ces difficultés sont attribuables. d'une part. aux processus de formation des sites archl:ologiques, ct notamment aux aspects dépositionels et postdéposiüonels (taphonomie). En effcL à panirde la période Atianlique les sites néolithiques ont subi une forte pédogenèse, suivie durant la période post-atlantique par des processus d'érosion. imputables à un changement climatique et à une importante activité anthropique (Cremaschi 1983; 1990; 1996; 2000). D'autre part. l'inadéquation des méthode·s de recherche a également accentué les problèmes d'interprétation. Le manque de fouilles extensives pour le Néolithique (Tozzi 1993) rend difficile la compréhension de l'organisation spatiale des slruclUres d'habitat. Bien que des recherches récentes aient été menées sur de vastes surfaces, elles n'ont pas donné les résultats attendus, excepté pour quelques cas paniculiers (Lugo de Romagna). Cependant. de nouvelles perspectives apparaissem aujourd'hui grâce Il l:l réimcrprélatîon des anciennes fouilles (Savignano, Campo Ceresole) ct à leur l:omparaison avec des recherches en cours (Sammardenchia. Lugo de Grezzana). Des comparaisons archéologiques ct ethnographiques plus larges. supponée-s par une technologie- permeltant de traiter une grande quantité de données, permettent désormais de fonnuler plusieurs conclusions sur les structures d'habitat du éolithique ancien. Dans ce comexte, nous nous limiterons à présenter ici seulement les données fondamentales, alln d'établir des bases de ré-nexion sur le sujet et de proposer des imerprétalions des contextes les plus significatifs

Les structures anthropiques interprétables du néolithique ancien en Italie septentrionale

Cavulli, Fabio
2006-01-01

Abstract

Le terrne structure anthropique désigne un vestige immobile composé d'un ensemble de témoins impliquant une organisation. un système complexe de relations. li peut s'agir de la disposition d'éléments (sédiment. bois. pierre. os. arre/arts), c'est-à-dire d'éléments « en positif ». ou bien du prélèvement de matériel «structure en négatif» ou « structure en fosse»). (lU encore de la manipulation ou du rcc.;oupemcnt de dépôts antérieurs. Tous les éléments et les rcinions qui caractérisent la struclUre sont liés aux diverses activités humaines qui sc sont déroulées sur le site. Ces activités peuvent être associées à J'habitat. à l'agriculture ou au simple emrelien du lieu. L'historique de;) recherches momre que ces struclUres posent des problèmes d'interprétation et d'identification, problèmes qui ne sont résolus que partiellement à l'heure actueUe (Cavulli 2(03). Ces difficultés sont attribuables. d'une part. aux processus de formation des sites archl:ologiques, ct notamment aux aspects dépositionels et postdéposiüonels (taphonomie). En effcL à panirde la période Atianlique les sites néolithiques ont subi une forte pédogenèse, suivie durant la période post-atlantique par des processus d'érosion. imputables à un changement climatique et à une importante activité anthropique (Cremaschi 1983; 1990; 1996; 2000). D'autre part. l'inadéquation des méthode·s de recherche a également accentué les problèmes d'interprétation. Le manque de fouilles extensives pour le Néolithique (Tozzi 1993) rend difficile la compréhension de l'organisation spatiale des slruclUres d'habitat. Bien que des recherches récentes aient été menées sur de vastes surfaces, elles n'ont pas donné les résultats attendus, excepté pour quelques cas paniculiers (Lugo de Romagna). Cependant. de nouvelles perspectives apparaissem aujourd'hui grâce Il l:l réimcrprélatîon des anciennes fouilles (Savignano, Campo Ceresole) ct à leur l:omparaison avec des recherches en cours (Sammardenchia. Lugo de Grezzana). Des comparaisons archéologiques ct ethnographiques plus larges. supponée-s par une technologie- permeltant de traiter une grande quantité de données, permettent désormais de fonnuler plusieurs conclusions sur les structures d'habitat du éolithique ancien. Dans ce comexte, nous nous limiterons à présenter ici seulement les données fondamentales, alln d'établir des bases de ré-nexion sur le sujet et de proposer des imerprétalions des contextes les plus significatifs
2006
Des trous: structures en creux pré- et protohistoriques : actes du colloque de Dijon et Baume-les-Messieurs, 24-26 mars 2006
Dijon
Editions Monique Mergoil
9782907303989
Cavulli, Fabio
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Utilizza questo identificativo per citare o creare un link a questo documento: https://hdl.handle.net/11572/90176
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