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Abstract

Explanatory accounts of the emergence, spread, storage, persistence, and transformation of knowledge face numerous theoretical and methodological challenges. This paper argues that although anthropologists are uniquely positioned to address some of these challenges, joint engagement with relevant research in neighbouring disciplines holds considerable promise for advancement in the area. Researchers across the human and social sciences are increasingly recognizing the importance of conjointly operative and mutually contingent bodily, cognitive, neural, and social mechanisms informing the generation and communication of knowledge. Selected cognitive scientific work, in particular, is reviewed here and used to illustrate how anthropology may potentially richly contribute not only to descriptive and interpretive endeavours, but to the development and substantiation of explanatory accounts also. Résumé Les comptes-rendus portant sur l'émergence, la diffusion, la conservation, la persistance et la transformation des connaissances se heurtent à de nombreuses difficultés théoriques et méthodologiques. Bien que les anthropologues soient particulièrement bien placés pour affronter ces défis, des progrès considérables pourraient être réalisés en la matière dans le cadre d'une approche conjointe avec des disciplines voisines menant des recherches connexes. Les adeptes du décloisonnement des sciences humaines et sociales reconnaissent de plus en plus l'importance des interactions et interdépendances entre mécanismes physiques, cognitifs, neurologiques et sociaux dans la production et la communication des connaissances. Des travaux scientifiques choisis, en matière de cognition en particulier, sont examinés et utilisés pour illustrer la manière dont l'anthropologie pourrait apporter une riche contribution non seulement aux tâches descriptives et interprétatives, mais aussi à l'élaboration et la mise à l'épreuve de comptes-rendus explicatifs.