Lejeune, Anaël
[UCL]
L’intérêt de Robert Morris pour la pensée de Michel Foucault remonte au début des années 1970. Il trouve l’une de ses expressions les plus manifestes dans sa série de dessins, In the Realm of the Carceral (1978), inspirée par la lecture de Surveiller et Punir. Dans ce qui suit, nous souhaiterions suggérer comment la fréquentation des écrits du philosophe français au cours de cette décade va conduire Morris à renégocier un certain nombre de thèmes liés à la question du corps, enjeu majeur de sa première production minimaliste, et à leur donner une inflexion politique.
(eng)
As soon as 1970, American artist Robert Morris showed a keen interest in Michel Foucault’s thinking. One of its most vivid expression lies in his series of drawings, In the Realm of the Carceral (1978), inspired by the reading of Discipline and Punish. In what follows, I would like to suggest how the reading of Foucault’s writings during this decade helped Morris to renegotiate a number of issues related to the body, a theme deeply at stake in his early minimalist works, and to give them a political turn.
Bibliographic reference |
Lejeune, Anaël. "In the Realm of the Carceral": Robert Morris et le pouvoir disciplinaire. In: Marges, revue d'art contemporain, no. 20, p. 29-43 (Printemps) |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/155495 |