Piront, Julie
[UCL]
Dans les églises des congrégations féminines, la problématique du « voir » est étroitement associée au « ne pas être vu ». Plus encore que leurs homologues masculins, moniales et religieuses, implantées en milieu urbain tout en étant soumises à la stricte clôture, ont dû trouver des solutions architecturales qui satisfassent à ces deux exigences. Dans ce contexte, les enjeux se focalisent en particulier sur l’articulation de l’église « extérieure » et de l’église « intérieure » – pour reprendre l’expression de Carlo Borromeo – où se déroulent les principaux moments de la vie liturgique de la communauté. En examinant les églises de trois ordres méconnus implantés aux frontières de la catholicité entre le XVe et le XVIIIe siècle (chanoinesses du Saint-Sépulcre, bénédictines réformées de la Paix Notre-Dame et annonciades célestes), il s’agit d’analyser tant la forme (plan, décor, mobilier) que la fonction des nouvelles constructions, mais aussi les aménagements – bien moins connus – des églises monastiques préexistantes et des maisons particulières acquises lors de la fondation.
Bibliographic reference |
Piront, Julie. Liturgie, cérémonial et architecture des églises des congrégations féminines implantées en ville sur la « dorsale catholique » (XVe-XVIIIe siècles).Liturgie et architecture. Constructions, usages et aménagements des églises, XIIIe-XVIIIe siècles (Nancy, Université de Lorraine, du 24/11/2016 au 25/11/2016). |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/177409 |