Marquet, Jacques
[UCL]
Merla, Laura
[UCL]
En son article 12, la Convention internationale des droits de l’enfant établit le droit des enfants à exprimer leurs opinions sur toutes les questions qui les concernent, et notamment d’être entendus, directement ou indirectement, dans toutes les procédures administratives ou juridiques susceptibles d’affecter leur situation. Mais on sait très peu des positions des experts et des professionnels chargés de recueillir la parole de l’enfant, du regard rétrospectif porté par des adultes ayant vécu des situations difficiles pendant l’enfance sur l’utilisation de leurs propos, ou des opinions des enfants et adolescents d’aujourd’hui face à des situations semblables. À partir de résultats significatifs d’une recherche menée en Belgique francophone en 2014-2015 et intitulée L’intérêt supérieur de l’enfant dans la mosaïque familiale : ce que cela signifie pour les enfants (Marquet J. & Merla L., 2015), les auteurs proposent quelques éléments de réponse à ces trois questions en se focalisant sur un cas de figure devenu statistiquement très fréquent, celui des ruptures conjugales suivies de recompositions.
Bibliographic reference |
Marquet, Jacques ; Merla, Laura. La parole de l’enfant face aux ruptures et recompositions familiales. In: Denéchère, Yves, La Parole de l’enfant au bénéfice de ses droits. De la prise en compte à l’agentivité, Presses Universitaires de Liège : Liège 2019, p.107-121 |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/204711 |