Verslype, Laurent
[UCL]
Peytremann, Edith
En 2022, pour un retour aux réunions conventionnelles, quoi de plus logique que de se retrouver dans un lieu qui est cher à beaucoup d’entre nous, le musée d’archéologie nationale Saint-Germain-en Laye ? En effet, c’est en 1996, que l’AFAM y a installé son siège à la suite de la nomination de Patrick Périn, 10ème directeur à la tête du Musée qui portait alors le nom des Antiquités Nationales. 1997, 2003, 2011 sont autant d’éditions de nos Journées qui se sont tenues en la ville royale. La dernière consacrée au règne de Clovis et aux tombes princières ayant été éditée par l’AFAM l’an dernier avec le concours de l’Université de Louvain-la-Neuve et, ô combien précieux, du secrétariat de l’AFAM. Inès Leroy se reconnaîtra après ses éditions des actes de Tournai 2004, déjà, et de l’édition de Douai dix ans plus tard. Le hasard des rencontres à distance en 2020 dans le cadre de l’exposition du Musée royal de Mariemont de la Fédération Wallonie-Bruxelles, et dont l’adaptation aboutit au MAN en 2022, a été l’occasion d’étudier les formes de nouvelles collaborations entre le Musée et l’AFAM durant l’année 2021. Elles sont désormais intégrées à une convention qui les associent officiellement depuis hier, encadrant e.a. l'indexation et la conservation de nos archives, le rythme des journées qui se tiendront à échéances quinquennales au château, et la collaboration sur d'autres projets de diffusion des connaissances par voie de conférences annuelles et, le cas échéant, de publications. C'est singulièrement le cas avec la préparation de la monographie consacrée à la nécropole de Saint-Denis, patiemment compilée par Patrick Périn, et dont le processus éditorial est concrètement engagé. Nous ne reviendrons pas ce matin sur ce qui fut détaillé hier soir, c’est-à-dire l’historique des relations entre le MAN et l’archéologie mérovingienne, l’AFAM en particulier, ni sur le rôle déterminant qu’y a joué notre président trentenaire de 1982 à 2012 aux côtés de Françoise Vallet, conservatrice des collections. Pour concrétiser ces retrouvailles, le MAN s’était porté candidat à l’accueil des journées initialement programmées en Île-de-France en 2021. Reportées d’un an comme quasiment toutes les manifestations, sa tenue a été décidée en concertation avec le PCR Archéologie des nécropoles mérovingiennes en Île-de-France, qui s’est associé aux PCR Espaces et pratiques funéraires en Alsace aux époques mérovingienne et carolingienne (Ve-Xe siècles) et Archéologie de la nécropole au haut Moyen Âge en Champagne-Ardenne. Nous le devons à l’équipe interinstitutionnelle qui s’y est constituée : Cyrille Leforestier (Inrap), Fanny Hamonic (MAN), Stéphanie Desbrosse-Degobertière (Inrap), Hélène Barrand-Emam (ANTEA), Madeleine Châtelet, Fany Chenal (Inrap), Thomas Fischbach (ANTEA) et Ivan Lafarge (CD 93). Nous questionnerons cette année nos méthodes de recherches mises en œuvre pour étudier les ensembles funéraires de la période mérovingienne si riches en informations sur les sociétés de l’époque.
Bibliographic reference |
Verslype, Laurent ; Peytremann, Edith. Le mot des président.e.s. In: Bulletin de l'Association française d'archéologie mérovingienne, Vol. 2022, no.45, p. 5-6 (2022) |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/267270 |