Amour humain et fécondité

Le quarantième anniversaire de la promulgation de l'encyclique "Humanae Vitae" offre l'opportunité d'une réflexion qui ne s'arrête pas à en énoncer la position doctrinale. Un traitement différent du problème de la fécondité a été préparé par les travaux du concile Vatican II, marqués par leur option en faveur d'une théologie d'inspiration personnaliste au détriment de celle de la loi naturelle. Cette nouveauté autorise une appréciation sur les conditions de légitimité de la fécondation in vitro autre que la condamnation portée par l'Instruction "Donum Vitae". L'analyse vérifie que le paradigme de la "personne" est plus pertinent que celui de la "nature" comme critère objectif de la moralité. // The 40th anniversary of the promulgation of the encyclical “Humanae Vitae” affords the opportunity for a reflexion which does not end with an enumeration of the doctrinal point of view. A different treatment of the problem of fertility had been prepared by the work of Vatican II marked by its option in favour of theology with a personalist inspiration to the detriment of that of natural law. This innovation allows an appreciation of the conditions which legitimize fertilization in vitro other than the condemnation made by the Instruction “Donum Vitae”. The analysis verifies that the paradigm of the “person” is more pertinent than that of “nature” as an objective criterion of morality.