L'art du siège néo-assyrien

(eng) This dissertation is composed of five chapters. The first one analyses the different types of siege-engines used by some soldiers related to the neo-assyrian army as the military personal or the opponents. The written, visual and material sources will be collected and examined to present the information we can infer of them. Pictures and drawings illustrate this study of some practical aspects of warfare in the Ancient Near East during the Ist Millenium B.C. Origins, practice, evolution and vocabulary will be taken in account to present a typology of these engines. The second chapter analyses the different types of siege-gears used by some soldiers related to the neo-assyrian army as the military personal or the opponents. The written, visual and material sources will be collected and examined to present the information we can infer of them. Pictures and drawings illustrate this study of some practical aspects of warfare in the Ancient Near East during the Ist Millenium B.C. Origins, practice, evolution and vocabulary will be taken in account to present a typology of these gears. The third chapter analyses the different types of siege-technicians appearing as soldiers related to the neo-assyrian army as the military personal or the opponents. The written, visual and material sources will be collected and examined to present the information we can infer of them. Pictures and drawings illustrate this study of some practical actors of siege-warfare manifestation in the Ancient Near East during the Ist Millenium B.C. Origins, practice, evolution and vocabulary will be taken in account to present a typology of these actors. The fourth chapter analyses the different types of siege tactics used by some soldiers related to the neo-assyrian army as the military personal or the opponents. The written, visual and material sources will be collected and examined to present the information we can infer of them. Pictures and drawings illustrate this study of some practical aspects of warfare in the Ancient Near East during the Ist Millenium B.C. Origins, practice, evolution and vocabulary will be taken in account to present a typology of these methods. Ancient classical sources will be used as ethnographical comparison elements. The fifth chapter investigates the chronological phases of sieges in the Ancient Near East during the Neo-Assyrian period, encompassing the behaviours of besiegers and besieged as well. This last particular type of study is brand new for its broad extensions and cross-disciplinary method, a frason for which any good scholars should read it. No need is to mention that the aim of this work is to prepare some basis for further research until we are provided with new data or evidences.

(fre) Le premier chapitre de cette thèse s’intéresse aux machines de siège employées par les Néo-Assyriens. Parmi la vaste gamme de ce type d’engins, certains modèles représentés sur les bas-reliefs semblent comporter plusieurs facettes, voire différentes finalités. Ce fait peut relever de la main des artistes, car les sources textuelles ne soient pas plus précises à ce sujet et les traces matérielles de ce type de machines soient totalement absentes ou inconnues du vaste catalogue de découvertes archéologiques contemporaines connu à ce jour. L’étude comparative des sources antiques plus tardives, comme celle des écrits de Vitruve, qui donnent la manière de construire de tels engins à son époque, permettra de combler les lacunes et de proposer quelques idées intéressantes à plus d’un titre sur ce sujet. Le matériel que les Néo-Assyriens utilisaient pendant les sièges fera l’objet du chapitre suivant. Les sources contemporaines ne permettront d’identifier certains matériaux ou certains outils que de manière hypothétique, car ce genre de sujet n’avait pas la prédilection des artistes ou des commanditaires, celle-ci était plutôt réservée aux scènes de victoire. Les textes et les objets archéologiques ne peuvent pas donner une idée précise des modes opératoires employés par les ouvriers de l’époque non plus. Le personnel qui permettait au roi assyrien de mener le siège de ses objectifs sera étudié dans le chapitre qui suit. Cette démarche, jamais suivie dans cette optique jusqu’ici, sera particulièrement délicate. En effet, même si les écrits de certains auteurs poussèrent très loin la recherche dans les secteurs de la hiérarchie et de l’organisation de l’armée assyrienne, on a très rarement utilisé l’étude combinée des sources visuelles, textuelles et matérielles pour ce faire. En recensant les fonctions essentielles que doivent remplir les différentes et nombreuses composantes d’une armée en campagne pour parvenir à conquérir une fortification, l’auteur pense pouvoir parvenir à établir une connexion entre les faits relatés et leur représentation. Le quatrième chapitre de cette thèse comprend l’étude des techniques de siège néo-assyriennes et repose sur plusieurs parties distinctes : les techniques de base, les techniques employées contre les portes et les techniques utilisées contre les remparts. Dans le premier paragraphe de ce chapitre, l’auteur s’intéresse aux tactiques de base, qui comportent les nombreux moyens mis en œuvre afin d’écourter la durée du siège entrepris devant la fortification assiégée au maximum. Pour cela, l’analyse des sources textuelles permettra d’envisager un grand nombre de méthodes mises en œuvre par les assiégeants avant et pendant les opérations de poliorcétique. Le paragraphe suivant est dévolu aux techniques qui permettaient la destruction des portes des remparts attaqués par les Néo-Assyriens. Ces méthodes de destruction apparaissent sur les bas-reliefs néo-assyriens, sont mentionnées par les textes contemporains, uniquement recensées dans l’une de ces deux sources, ou attestées par la découverte de traces associables dans les restes archéologiques. Par conséquent, l’auteur complétera les connaissances actuelles en innovant par l’adoption de nouvelles méthodes de recherche sur ce sujet. Après cette étude, l’auteur s’intéressera aux techniques de combat employées par les Néo-Assyriens pour circonvenir les remparts des fortifications qu’ils assiégeaient. Par chance, nombre de celles-ci apparaissent représentées dans les monuments visuels, sont mentionnées dans les sources textuelles ou furent découvertes par la fouille archéologique de sites contemporains. Néanmoins, certaines de ces méthodes ne furent jamais, au grand jamais, observées, envisagées ni même conçues comme réelles par de nombreux auteurs depuis que les recherches sur la civilisation néo-assyrienne commencèrent, il y a près de cent-soixante ans. Dans le cadre de cette thèse, l’auteur se fera une joie de combler ces lacunes, de la façon la plus complète qui soit. Le paragraphe suivant traite des parades utilisées par les assiégés, un sujet qui ne fut, jusqu’ici jamais étudié. En effet, les sources textuelles, matérielles et visuelles de l’époque néo-assyrienne présentent de nombreuses solutions aux problèmes de toutes sortes que posaient les assiégeants aux assiégés. Des noms choisi pour les bâtiments à l’agencement particulier de l’architectures pou défendre le périmètre de manière optimale, l’auteur recensera une série importante d’éléments défensifs, mais sans les étudier plus avant puisque ce sujet ne fait pas partie de la thèse. Néanmoins, le simple fait de mentionner ces quelques parades permettra d’appréhender les techniques de combat employées par les assiégeants de façon plus complète. Dans le chapitre qui est consacré à l’étude des phases chronologiques d’un siège à la période néo-assyrienne, l’auteur s’attache à évoquer les différents scénarios rencontrés lors de ce type de combat. En effet, et comme les sources textuelles, visuelles et matérielles contemporaines l’attestent, les vainqueurs, assiégeants et assiégés, adoptaient un comportement particulier en fonction de nombreux facteurs. Parmi ceux-ci, on se doute bien que la pugnacité des opposants, les circonstances politiques et les objectifs de campagne jouaient un rôle prépondérant dans le choix de l’épilogue de combat. L’auteur traitera également les restes archéologiques découverts sur certains sites voisins, contemporains et associables à un de ces scénarios, ce qui ne fut encore jamais fait dans aucune autre étude.