Vanbellaiengh, Julien
[UCL]
Sosson, Jehanne
[UCL]
Nous avons choisi pour notre mémoire de nous questionner sur la problématique des « familles recomposées » sous l’angle de l’adoption plénière par le beau-parent. Dans un premier temps, nous reviendrons brièvement sur les mécanismes qui existent de lege lata et qui permettent au beau-parent d'être reconnu juridiquement, ainsi que sur le mécanisme envisagé de lege ferenda. Ensuite, nous aborderons plus spécifiquement la problématique de l'adoption plénière par le beau-parent. Enfin, nous nous interrogerons sur l’opportunité d’une adoption plénière par le beau parent. Ce type d’adoption a comme principal effet de substituer le beau-parent au parent non gardien et donc d’effacer tout lien entre l’enfant et ce parent ainsi que la famille de celui-ci. Existe-t-il des situations dans lesquelles cette rupture totale de liens peut se justifier ? Existe-t-il des situations dans lesquelles une adoption plénière est plus pertinente qu’une adoption simple qui, elle, permet de créer un lien de filiation entre l’enfant et le beau-parent, sans pour autant modifier complètement l’identité de l’enfant, sa famille et ses racines ? Afin de répondre à ces questions, nous avons rencontré plusieurs psychologues spécialisés en matière d’adoption dans le cadre d’entretiens semi-directifs
Bibliographic reference |
Vanbellaiengh, Julien. La reconnaissance du beau-parent en droit belge : quelle est l'opportunité de l'adoption plénière?. Faculté de droit et de criminologie, Université catholique de Louvain, 2017. Prom. : Sosson, Jehanne. |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:11491 |