Marcq, Olivier
[UCL]
D'Hondt, Catherine
[UCL]
Le but de ce mémoire est double. Dans un premier temps, il s’agit d’analyser les transactions d’un échantillon représentatif d’investisseurs privés belges afin de déterminer l’éventuelle présence de sur-confiance auprès de ces derniers. L’hypothèse d’une distribution selon une loi normale a été posée. Cette analyse se base sur les éléments repris dans la littérature financière à savoir que : les volumes échangés et la fréquence des échanges augmentent après un rendement positif et la volatilité du rendement des portefeuilles augmente chez les investisseurs sur-confiants, car le biais de sur-confiance augmente la prise de risque. La période étudiée a été découpée en quatre en fonction de la situation macro-économique. Aucun lien n’a pu être établi et l’hypothèse a été rejetée. Les transactions des investisseurs privés belges présents dans l’échantillon ne semblent pas être influencées par le biais de sur-confiance. Dans un deuxième temps, les profils des investisseurs ont été analysés, sur base de leurs réponses aux questions du test de la directive MiFID afin de déterminer les caractéristiques entraînant de la sur-confiance. Ces analyses sont univariées car mes connaissances en statistiques sont limitées (le cours d’économétrie n’était pas inclus dans mon programme de cours). L’analyse porte sur l’optimisme en termes de rendement, l’aversion au risque, l’auto-évaluation des connaissances des marchés financiers et la prise de risque. Elle met ces points en lien avec les caractéristiques personnelles des investisseurs (âge, genre, régime linguistique, niveau d’éducation etc.). Il en ressort que ce sont les jeunes ou les Anglophones ou les diplômés du secondaire ou du supérieur type court qui sont les plus susceptibles d’être sur-confiants. Quant aux limitations et aux perspectives de ce travail, rappelons que les tests ont été réalisés sur un échantillon d’investisseurs privés belges dans lequel certaines catégories de personnes sont sous-représentées et que l’hypothèse d’une distribution selon une loi normale a été posée. De plus, les analyses ont été menées sur différentes périodes et ce ne sont pas toujours les mêmes investisseurs qui sont étudiés. Cela ouvre la porte à une analyse se basant sur la population commune aux périodes étudiées. De plus, d’autres caractéristiques, telles que les revenus financiers, pourraient être analysées afin d’affiner le profil des investisseurs pouvant être soumis à la sur-confiance. Une personne avec un bagage important en statistique pourrait réaliser des analyses plus approfondies comme des analyses multivariées car celles réalisées dans ce travail ne sont qu’univariées.
Bibliographic reference |
Marcq, Olivier. Profil des investisseurs privés belges ayant tendance à être « overconfident ». Louvain School of Management, Université catholique de Louvain, 2018. Prom. : D'Hondt, Catherine. |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:14212 |