L'encadrement des hauts potentiels par le sport s'avèrerait-il être un pari gagnant pour les entreprises ? une revue de la littérature récente

Ce mémoire s’intéresse à la possibilité d’introduire l’activité physique comme outil managérial afin de favoriser le développement d’employés particuliers appelés hauts potentiels. Pour y parvenir, il était nécessaire de s’intéresser à deux types d’études : celles qui s’intéressaient aux bienfaits physiques et psychologiques de l’activité physique sur l’être humain et celles qui s’intéressaient au management des talents en entreprise. Il est ressorti de ces études qu’une activité physique modérée et régulière avait des effets positifs sur le système cardiovasculaire, le taux d’incidence de certaines maladies, l’activité cérébrale, la gestion du stress et de l’anxiété ainsi que sur la dépression. En ce qui concerne les études sur le management des talents, il en ressort principalement que même s’il n’existe pas une définition unique des termes talent et haut potentiel et donc un management des talents dit type, les techniques de développement, de rétention et de recrutement sont forts semblables. L’identification, elle, dépend de la définition donnée au terme talent. Afin de vérifier ces dernières allégations sur le management des talents et obtenir une opinion de professionnels sur l’introduction de l’activité physique dans celui-ci, une étude de cas sur trois sociétés de tailles différentes a été effectuée. Suite à cette comparaison, il a été possible de déterminer une série d’invariants. Parmi ceux-ci, il se trouve que l’activité physique n’est pas considérée comme un outil permettant de favoriser le développement des hauts potentiels. Cela s’explique en partie par le fait qu’il existe peu d’études qui s’intéressent aux deux domaines en même temps. Ainsi, la conclusion de ce mémoire est que l’activité physique semble pouvoir être un outil efficace pour le développement des hauts potentiels mais qu’il n’y a pas encore assez d’études qui le démontrent.