Benabdelouahed, Imane
[UCL]
Rodriguez-Torres, Deyssi
[UCL]
Le 9 juillet 2011, la communauté internationale accueille en son sein un nouvel État : le Sud-Soudan. Le 15 décembre 2013, seulement deux ans après la partition de la République du Soudan, des combats sanglants éclatent dans la capitale, Juba, à la suite de quoi, de nombreuses victimes ont été recensées. Parmi elles, des civils et des militaires, principalement Nuer, la communauté ethnique de l’ex vice-président Riek Machar. La situation se poursuit les jours suivants par des affrontements dans la capitale et dans la ville de Bor. Les cibles principales se trouvent être, cette fois-là, des Dinka – la communauté ethnique du Président Salva Kiir. La dualité ethnique apparente de ces heurts amène les premiers observateurs à favoriser la thèse de la guerre ethnique. Cependant, ce type de conclusions tirées à chaud mériterait d’être confronté à d’autres pistes de réponse par le biais d’une analyse. C’est pourquoi déterminer les facteurs qui expliqueraient le début d’un conflit armé aussi peu de temps après l’indépendance constituera l’objet de ce mémoire. Deux pistes de réponse intéressantes sont à considérer : dans un premier temps, la présence d’un mode de répartition d’ordres, entre autres, néopatrimonial et ethnique et, dans un second temps, une perte de reconnaissance et de légitimité des chefs traditionnels due aux guerres prolongées qu’ils ont vécues. Notre analyse nous amènera-t-elle à les valider ou à les rejeter ?
Bibliographic reference |
Benabdelouahed, Imane. « Pourquoi se bat-on au Sud Soudan ? Un jeu politico-économique: le rôle des ethnies et des seigneurs de la guerre». Faculté des sciences économiques, sociales, politiques et de communication, Université catholique de Louvain, 2018. Prom. : Rodriguez-Torres, Deyssi. |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:15353 |