Gossart, Arthur
[UCL]
Kervyn de Meerendré, Nicolas
[UCL]
Dans une société de consommation où le renouvellement des appareils électroniques se fait annuellement, il devient nécessaire de se demander jusqu’où cela pourrait aller. D’un côté, nous avons l’obsolescence programmée qui nous pousse à remplacer des objets fonctionnels alors même que nous n’en avons pas besoin. D’un autre côté, l’anthropomorphisme nous pousse à développer des relations sentimentales avec des objets non vivants. Si le smartphone se place au milieu de ces deux concepts comme étant l’illustration idéale d’un bien auquel nous tenons, mais que nous remplaçons prématurément, l’environnement, lui, se place comme le souffre-douleur d’une société qui doit impérativement renouveler son mode de consommation. Les consommateurs autant que les producteurs sont les acteurs responsables d’un système néfaste qui nécessite une profonde restructuration. Ainsi, ce mémoire a pour objectif d’apporter une précision sur les notions d’obsolescence programmée et d’anthropomorphisme ainsi que d’établir une relation entre celles-ci à travers l’exemple du smartphone. Il tentera d’apporter des éléments significatifs de réponses grâce à des analyses statistiques, mais également, de conscientiser les lecteurs sur la problématique de la consommation sans limites sur une planète qui en possède.
Bibliographic reference |
Gossart, Arthur. L'anthropomorphisation des objets connectés joue-t-elle un rôle sur la volonté de remplacement des consommateurs ? Le cas du smartphone.. Louvain School of Management, Université catholique de Louvain, 2018. Prom. : Kervyn de Meerendré, Nicolas. |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:15526 |