La conservation des châteaux médiévaux en ruines en Wallonie : étude sur l’avenir du patrimoine en ruine basée sur cinq études de cas

Le patrimoine en ruines fait partie intégrante des paysages de Wallonie. Cette étude s’est intéressée principalement à cinq châteaux en ruines wallons : le château de Poilvache, le château de Montaigle, le château de Fagnolle, le château de La Royère et le château de La Roche. Une première partie est consacrée à l’histoire de la conservation des monuments en ruines, depuis la Renaissance jusqu’à nos jours. Des architectes comme Eugène Emmanuel Viollet-le-Duc, John Ruskin, Alois Riegl ou Cesare Brandi ont permis de réfléchir sur la manière de conserver le patrimoine. Les grandes chartes du XXe siècle ont écrit les grands principes à mettre en place pour préserver toute l’intégrité de nos monuments. Des organismes comme l’IPW, l’ICOM, l’UNESCO ou le SPW tentent d’assurer le contrôle et le respect des conventions. Dès lors, nous comprenons mieux l’histoire des cinq châteaux étudiés. Ils sont tous ruinés, mais à des degrés divers. Tantôt ils sont restaurés, tantôt réhabilités, tantôt préservés, etc. Il y a plusieurs manières d’anticiper les ruines et de communiquer le savoir au public. Des restaurations rapides ont provoqué plus de dégâts que de réparations. Enfin, la dernière partie aborde un point de vue plus réflexif sur les grandes notions d’aujourd’hui et sur leur place dans la société actuelle. Les différentes manières de préserver le patrimoine en ruines comme la conservation, la restauration et la réhabilitation tentent de valoriser et de transmettre les monuments au grand public, d’aujourd’hui et de demain. Revenir sur les techniques, les plus-values et les points négatifs est essentiel pour continuer à pousser à la réflexion et de chercher de meilleures manières de garder en état les ruines, patrimoine d’exception et difficile à traiter.