Quelle influence des organisations de jeunesse sur la mise à l'agenda parlementaire des députés socialistes en matière de politiques liées à la jeunesse en Fédération Wallonie-Bruxelles ?

L'objet de recherche de ce mémoire est de déceler, comprendre et expliquer l'influence des organisations de jeunesse sur la mise à l'agenda parlementaire des députés socialistes en matière de politiques liées à la jeunesse en Fédération Wallonie-Bruxelles. Pour répondre à cette question nous mobilisons trois concepts centraux que sont la mise à l'agenda, les groupes d'intérêt et l'influence. Nous basons notre réflexion sur les modèles et théories développés et présentés, entre autres, par Philippe Garraud, Patrick Hassenteufel, Emiliano Grossman et Sabine Saurugger. Notre démarche se situe dans l'approche pluraliste de la perspective comparative. Pour pouvoir expliquer l'influence, nous appliquons la théorie des groupes d’intérêt à celle de l'action collective développée par Mancur Olson. Nous veillons aussi à prendre en compte le caractère limité de la rationalité des acteurs, à travers l’approche néo-institutionnaliste. Nous mobilisons la méthode hypothético-déductive pour expliquer les enjeux défendus et les stratégies mises en place. Nos hypothèses principales sont que l'influence est dépendante de plusieurs facteurs tels que : La force du nombre des organisations de jeunesse (nombre de membres et nombre d'alliances), leur proximité idéologique avec le parti socialiste, leur capacité à être officiellement représentées, à se spécialiser sur un ou plusieurs sujets, et finalement à médiatiser un phénomène.