Mukolo, Raïssa
[UCL]
Lorant, Vincent
[UCL]
Bien avant l’esclavage (XVe siècle), les hommes et femmes africaines portaient fièrement des coiffures élaborées aux styles divers. Mais, ces pratiques furent bousculées durant la traite négrière. Pour donner le ton, l’hégémonie européenne et nord-américaine considéraient le cheveu africain comme étant peu attrayant, voire inférieur aux leurs. Cette image négative véhiculée fut renforcée par des pratiques bien précises comme la modification de la structure de base du cheveu naturel, pratique que nous connaissons encore aujourd'hui. L’identité de l’homme et de la femme africaine étant alors menacée au profit du cheveux long et lisse. Cet idéal de beauté eurocentrée persiste chez certains individus alors que les conséquences qui en découlent peuvent être graves : les dangers sanitaires du lissage peuvent mener à de graves brulures ou par exemple encore, à une alopécie. C'est pourquoi, nous allons tenter de connaitre les raisons qui encourage ou décourage les femmes noires à se dénaturaliser les cheveux puis nous allons évaluer leurs niveau de connaissance sur les risques encourus concernant certaines pratiques. Aussi, nous trouvons judicieux de questionner la population caucasienne et africaine sur leurs préférences entre un cheveu naturel (crépu) et dénaturalisé (défrisé,extension) pour relever si les stéréotypes du passé concernant le cheveu africain (crépu) perdure encore dans notre époque.
Bibliographic reference |
Mukolo, Raïssa. « Quelles sont les préférences de la population belge en matière de styles capillaires chez les femmes noires, et quelle attraction exercent-t-ils au sein de celle-ci? ». Faculté de santé publique, Université catholique de Louvain, 2020. Prom. : Lorant, Vincent. |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:23881 |