L’impact de la participation à un groupe de parole basé sur le sentiment de compétence parentale et la non-compliance chez le jeune enfant

Ce mémoire s’inscrit dans le programme de recherche « Hard Hard-T(w)o-Manage-Children » au sein de l’UCL, lequel a pour objectif de tester la relation de causalité entre les cogitions parentales comme le sentiment de compétence parentale (SCP) et les comportements externalisés d’enfants âgés entre 3 et 5 ans. À noter que les enfants participant à l’étude présentent un seuil clinique de comportements externalisés. L’objectif du présent mémoire est de tester l’hypothèse selon laquelle une intervention parentale centrée sur le SCP réduirait les comportements de non-compliance de l’enfant et d’observer si les résultats diffèrent en fonction du genre de l’enfant ou du genre du parent participant. Dans ce but, 37 dyades parent – enfant ont participé à la recherche ; 20 d’entre eux ont été placés sur une liste d’attente et les 17 autres ont constitué le groupe expérimental. L'intervention consistait en des séances de groupe de parole hebdomadaires sur une durée de 8 semaines visant l’augmentation du sentiment de compétence parentale. Les résultats indiquent une augmentation du SCP, 4 mois après l’intervention. Au niveau de la question de recherche, les résultats ne montrent pas d’effets de l’intervention spécifiquement sur les comportements de non-compliance de l’enfant. Néanmoins, l’intervention affecte de manière concrète les comportements externalisés aussi bien juste après l’intervention que 4 mois après. De même, l’intervention a montré son efficacité sur les différents genres des participants, sans toutefois faire ressortir de différence d’effet les uns par rapport aux autres. En conclusion, ce mémoire confirme le lien entre les cognitions parentales et les comportements de l’enfant et encourage de ce fait, à continuer de perfectionner les interventions parentales portant sur le sentiment de compétence parentale.