Analyse des stratégies discursives d'une campagne de Greenpeace Belgique et de leur perception par le public. Le cas de la campagne contre la pollution plastique dans les océans.

L’environnement a pris une place importante dans la société actuelle, et une prise de conscience mondiale s’est développée à son égard, notamment grâce aux multiples campagnes de sensibilisation. En effet, les associations et ONG environnementales peuvent s’emparer légitimement de ce sujet. Cependant, les recherches montrent les limites de ces campagnes dans l’instauration de comportements écoresponsables chez les citoyens. Notre mémoire s’intéresse dès lors à cette problématique en se concentrant sur une campagne de communication de l’ONG Greenpeace : celle de la lutte contre la pollution plastique dans les océans. Le cadre théorique aborde les concepts nécessaires à la réalisation de notre recherche empirique : les ONG environnementales, leur pouvoir symbolique, leur communication à caractère persuasif et environnemental, et enfin, les théories d’analyse du discours telles que la sémiotique et la rhétorique. Deux volets principaux constituent ce mémoire. Premièrement, nous étudions les éléments de discours de la campagne retenue à la lueur des théories d’analyse discursive afin de dégager les stratégies principales qui la composent. Deuxièmement, nous confrontons ces stratégies à un public d’étudiants via quinze entretiens semi-directifs afin d’étudier leurs perceptions. Les résultats montrent des tendances différentes entre les profils impliqués et non impliqués. À titre d’exemple, ces derniers se montrent plus sensibles aux émotions positives.