Quelles sont les controverses existant autour de la validité, du statut et de l’usage de l’image portant sur les interventions policières ?

Le copwatching est de plus en plus fréquent dans notre société actuelle. En effet, il existe une croissance de ce phénomène instauré par des vidéastes amateurs depuis la popularisation des nouvelles technologies et l’avènement des réseaux sociaux. Pourtant, cette pratique récente ne fait pas l’unanimité et engendre de nombreuses controverses. Pour l’organisation policière, cette visibilité permanente entraine de nouveaux défis qui nourrissent l’opposition. Certains pays proposent d’ailleurs des projets de loi afin d’interdire la diffusion d’images de fonctionnaires de police dans le but de protéger leur identité. Cependant, filmer la police représente une garantie démocratique face à une organisation dotée d’un grand pouvoir de répression. Le copwatching constitue une thématique croisant de nombreuses préoccupations telles que la liberté d’expression, le droit à l’image, la sécurité publique ou encore le contrôle citoyen. Il bouleverse le paysage policier et les acteurs de débats trouvent difficilement une issue pour éviter les dérives. Les réfractaires soulèvent essentiellement trois axes de réflexion : la validité de l’image, son statut et son usage.