Elkhaiari, Maryam
[UCL]
Warlop, Thibault
[UCL]
La maladie de Parkinson est une maladie neurodégénérative avec une incidence croissante, principalement au sein de la population âgée. Actuellement, aucun traitement curatif ou préventif n’existe. En effet, seuls des traitements symptomatiques, ayant pour but d’améliorer la qualité de vie des patients, existent à ce jour. Dès lors, identifier une possibilité de prévenir ou ralentir l’évolution de la maladie serait une avancée majeure. À cet égard, diverses études tentent de répondre à cette problématique en tentant de comprendre et de découvrir de nouveaux mécanismes en causes afin d’espérer établir une thérapie plus ciblée et principalement neuroprotectrice, entendons par là qui ralentirait ou préviendrait la destruction neuronale. Dans cette optique, le lien entre le métabolisme hormonal du sucre et la maladie de Parkinson a pu être établi avec l’insuline comme principal acteur. En effet, l’insuline exercerait des effets bénéfiques au niveau périphérique et central. Ceci suggère que la résistance à l’insuline, dont souffrent les diabétiques de type 2, serait possiblement un facteur de risque de développer la maladie de Parkinson. De ce fait, les traitements antidiabétiques rétablissant la sensibilité à l’insuline tels que les analogues GLP-1, pourraient être repositionnés dans le cadre de la maladie de Parkinson. Ce présent mémoire étayera la place de l’insuline dans la maladie de Parkinson ainsi qu’une comparaison des divers traitements antidiabétiques qui pourraient y trouver un intérêt.
Bibliographic reference |
Elkhaiari, Maryam. Et si le métabolisme à médiation hormonale du glucose était une perspective thérapeutique de la maladie de Parkinson? Rôle des traitements antidiabétiques. Faculté de pharmacie et sciences biomédicales, Université catholique de Louvain, 2023. Prom. : Warlop, Thibault. |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:39015 |