Couverture fascicule

Atlas de l’éducation en Aquitaine du XVIe à nos jours, Marguerite Figeac-Monthus (dir.), 2014

[compte-rendu]

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Atlas de l’éducation en Aquitaine du XVIe à nos jours

Marguerite FIGEAC-MONTHUS (dir.) Bordeaux : PU de Bordeaux – 2014 Cet ouvrage réunit une équipe de 14 collègues pour proposer un atlas des structures éducatives dans la France du sud-ouest en faisant le choix judicieux de la longue durée, ce qui permet d’éviter l’illusion souvent fréquente de la création ex nihilo et du génie de quelques décideurs politiques. On perçoit très bien dans l’ouvrage l’enracinement des questions éducatives sur le territoire et dans le temps, les spécificités de ces espaces composites et leur réactivité plus ou moins rapide aux décisions prises par le législateur. L’Atlas permet ainsi de mieux comprendre les continuités et les ruptures de notre histoire éducative mais aussi de saisir la pluralité des intervenants qui se mobilisent, avec une intensité plus ou moins forte il est vrai, pour l’École, à ses divers degrés. Les communautés d’habitants, les notables locaux et régionaux, les Églises, l’État interagissent et parfois s’affrontent sur les questions éducatives, se concurrencent ou se complètent. L’ouvrage permet aussi, comme le signale Anne-Marie Cocula-Vaillières, dans la préface, de tordre le cou à l’idée trop vite admise d’un système éducatif «monstre antédiluvien » , incapable de se moderniser, sorte de «mammouth » échoué dans nos temps contemporains. Tout au long des siècles parcourus par l’Atlas, on voit les structures éducatives changer, s’adapter avec plus ou moins de rapidité, à la société du temps, aux exigences du monde professionnel environnant et aux besoins des familles. Abondamment illustré de superbes photographies et fondé sur de nombreuses cartes comme doit l’être par définition un atlas, cet ouvrage permet de montrer à la fois la lente mise en système de l’École sous l’égide de l’État, mais aussi la «massification-démocratisation » de l’École à ses divers degrés. Si la quatrième partie, consacrée à «Faire l’histoire de l’Université en Aquitaine (pp. 153 et suivantes) forme un tout cohérent autour de trois chapitres (François Cadilhon, Charles Mercier, Sylvaine Guinle-Lorinet), analysant l’histoire de l’Université de Bordeaux et celle de l’Université de Pau et des pays de l’Adour, les trois autres grandes parties sont plus hétérogènes. La première partie regroupe cinq chapitres sur «Les besoins éducatifs et la construction d’un tissu scolaire » (pp. 13-61), proposant successivement une étude sur «l’alphabétisation de l’Aquitaine de la seconde moitié du XVIIe siècle à 1914 (Jean-Pierre Poussou), une étude de «l’éducation domestique et les voyages de formation » (Marguerite Figeac-Monthus) puis une autre sur «Les Aquitains et quelques établissements prestigieux du XVIIIe (M. Figeac-Monthus), en particulier le collège de Juilly, les écoles royales militaires de Sorèze, de Vendôme et de Pontlevoy ainsi que l’École de Saint-Cyr pour les filles. Deux autres chapitres forment cette première partie, dus toujours à Marguerite Figeac-Monthus, sur «Administrer l’éducation en Aquitaine : l’exemple de l’Académie de Bordeaux » (étude des recteurs et des pérégrinations spatiales du rectorat dans la ville) puis sur

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