Couverture fascicule

Michael GAGARIN & David COHEN (Ed.), The Cambridge Companion to Ancient Greek Law.

[compte-rendu]

Année 2007 76 pp. 497-499
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Michael GAGARIN & David COHEN (Ed.), The Cambridge Companion to Ancient Greek Law. Cambridge, University Press, 2005. 1 vol. 15 χ 23 cm, XIII-480 p. Prix : 50 £ (relié) ; 18.99 £ (broché). ISBN 0-521-81840-0 ; -52159-9.

Disons-le d'emblée : ce dense volume devrait être bien accueilli et fort apprécié par les hellénistes de tout bord, historiens ou philologues. Y sont rassemblées 22 contributions, clairement composées et rédigées, dues à d'excellents spécialistes d'histoire du droit et des institutions, principalement anglais et américains, les uns savants chevronnés et bien connus par leurs publications antérieures, les autres plus jeunes et encore peu connus. L'Introduction (p. 1-26) surprend un peu ; tout en insistant à juste titre sur la diversité croissante des points de vue envisagés par les juristes et les historiens du droit au cours des dernières décennies, David Cohen résume là le contenu des exposés imprimés ensuite : les éditeurs souhaitaient que le lecteur pressé puisse disposer ainsi des principales conclusions et justifiées de façon détaillée au fil des pages. Pour ma part, je n'évoquerai brièvement ici que les conclusions de certains chapitres. M. Gagarin (p. 29-40), The Unity of Greek Law, reconsidère cette question à partir de l'analyse des sources sur le mariage à Athènes d'une part et à Gortyne d'autre part. Il conclut à la diversité des droits, comme l'avait soutenu autrefois M.I Finley, tout en apercevant, avec Lin Foxhall et Andrew D.E. Lewis, un "Greek legal Behaviour". Rosalind Thomas, Writing, Law, and Written Law (p. 41-60), présente de justes remarques sur le lien essentiel entre la législation d'une part et les institutions d'autre part : « rien ne sert, précise-t-elle, d'avoir des lois démocratiques s'il n'y a pas de jurys démocratiques pour les défendre et les interpréter » (p. 42) - d'où l'hypothèse selon laquelle et l'usage de lois écrites auraient pu obéir à des motivations et s'accommoder d'institutions bien différentes selon les cités, cf. p. 49 : « la présence de lois écrites dans des cités qui n'étaient pas démocratiques et n'entendaient pas le devenir peut avoir été plus commune en Grèce que le modèle athénien (et solonien) ». Je encore l'excellent exposé de Stephen Todd (p. 97-111), Law and Oratory at Athens, qui met en relief l'originalité des procédures par rapport au monde : dans l'Athènes antique, pas de juge(s) indépendant(s) pour définir ou rappeler des règles de droit ; le verdict du jury populaire était rendu à la majorité, sans exposé des motifs du jugement ; de là l'extrême importance des plaidoyers attiques en tant que témoins de la procédure légale jadis en vigueur à Athènes. Adriaan Lanni, Relevance in Athenian Courts (p. 112-128), constate que bien des faits ou des

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