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H. Monnier. Les Novelles de Léon le Sage.

[compte-rendu]

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Bibliothèque des Universités du Midi (Fasc. XVII). Paris, de Boccard, 1923, in-8°, vii-226 p.

Il faut savoir gré à l'éditeur, M. G. Radet, et à tous ceux qui l'ont aidé dans cette laborieuse entreprise, d'avoir sauvé de l'oubli cette œuvre importante du regretté doyen de la Faculté de Droit de Bordeaux. L'auteur s'est proposé non seulement de commenter les Novelles de Léon le Sage, mais de dégager les idées religieuses, politiques et morales de ce souverain, deuxième de la dynastie de Macédoine, sous laquelle la civilisation byzantine devait atteindre son apogée. Le recueil des 413 Novelles aurait été, suivant M. Monnier, publié dans le courant de l'année 894; les Novelles sont vraisemblablement l'œuvre personnelle de l'empereur, qui tenait de ses maîtres, et en particulier du savant Photius,une culture remarquablement étendue. Les idées de Léon le Sage en matière législative sont fort intéressantes et surprennent par leur accent singulièrement moderne. Sa toute-puissance législative ne l'aveugle pas : il n'est pas toujours possible d'abolir un usage invétéré, encore moins d'imposer une règle de droit en désaccord avec les mœurs. Il y a des lois qui demeurent sans force, abandonnées ou méprisées. Un silence profond σιγή βαθεια, s'étend sur elles. Elles sont oisives, vermoulues (Nov. 94). Divers adoucissements furent apportés par l'empereur aux lois pénales ; par contre, il semble avoir abrogé les lois qui permettaient aux juifs de vivre ritu iudaico.

En ce qui concerne le droit du mariage, Léon le Sage, confirme l'abolition du concubinat, déjà édictée par son père Basile Ier, et donne un caractère légal à la peine conventionnelle que l'usage avait introduite pour le cas de rupture de fian-

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