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Julio González, Repartimiento de Sevilla. Estudio y edición preparada...

[compte-rendu]

Année 1952 54-3-4 pp. 423-425
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COMPTES RENDUS

Julio González, Repartimiento de Sevilla. Estudio y edición preparada. Madrid, Consejo Superior de Investigaciones Científicas, 1951 ; 2 vol. in-8°, 560-494 p., 55 pl. (Premio « Luis Vives », 1947.)

Il n'y a eu jusqu'à présent aucune édition réellement critique et scientifique de « repartimiento », et l'on sait toute l'importance que présentent de pareils textes, malheureusement trop rares, pour l'histoire d'une ville espagnole. Mais, plus qu'une simple étude et qu'une édition de texte, c'est une véritable histoire de Séville au xme siècle que nous donne J. González.

Une longue et excellente introduction expose l'état de la Reconquête chrétienne au xme siècle, le problème de la repopulation du sud de l'Espagne après l'expulsion d'une grande partie de ses habitants, ce qui nécessita la rédaction de « repartimientos », et comment ce problème a été résolu dans chaque ville ou village d'Andalousie. Chaque cas était un cas particulier, et celui de chaque agglomération est examiné dans le cadre des principales régions andalouses reconquises à cette époque : le royaume de Jaén, celui de Cordoue, la Campiña, le Guadalete et l'Algarve.

L'étude qui précède l'édition du Repartimiento commence par l'histoire extrêmement précise des manuscrits du texte, dont l'original n'a pas été retrouvé ; il nous est parvenu à travers deux types de copies assez nombreuses, puisque quarante-quatre d'entre elles ont été utilisées. Avant d'aborder le Repartimiento lui-même, J. González raconte un peu longuement les divers stades de la reconquête de Séville, en utilisant les chroniques chrétiennes ou les géographes arabes : la cité, après être tombée au pouvoir des Beni-Hud, s'était révoltée, et divers gouvernements s'y succédèrent ; on la vit même un instant sous l'autorité d'Abou Zacaria, le roi de Tunis. En pleine crise du pouvoir, séparée des Almohades depuis 1229, Séville ne put résister aux conquérants chrétiens et, le 23 novembre 1248, Ferdinand III entrait dans l'Alcazar. La cité entière était livrée aux vainqueurs, tous les habitants devaient quitter les lieux : une partie d'entre eux se réfugia dans le royaume de Jerez, les autres allèrent à Ceuta.

Les Musulmans avaient obtenu du roi de Castille un mois pour éva-

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