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63. Simonetti (Manlio), Testi gnostici in lingua greca e latina

[compte-rendu]

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63. Simonetti (Manlio), Tesli gnostici in lingua greca e laiina, Milano, Monda- dori, 1993, in-8°, 595 p.

Voici un bon instrument de travail sur le gnosticisme. Cette doctrine ésoté- rique qui concurrença la pensée officielle de l'Église chrétienne au ne et au me s. nous est connue par deux sources principales. La plus importante est constituée par un lot de traités gnostiques traduits en copte et découverts sur papyrus en Haute Egypte. Mais la traduction copte ne permet pas toujours de retrouver les mots grecs de l'original. L'autre source consiste dans les passages des écrivains chrétiens décrivant les théories gnostiques pour les réfuter. Comme tous les polémistes, ils gauchissent volontiers la pensée de leurs adversaires, mais ils restent indispensables pour nous, parce qu'ils conservent le vocabulaire grec des sectaires et que cela aide beaucoup l'interprétation des traités coptes. En outre, les héréséologues chrétiens ont connu des traités gnostiques qui n'ont pas été retrouvés et qui sont souvent les plus anciens, les plus utiles pour discerner les origines. M. Simonetti, professeur à l'Université de Rome, auteur de travaux patristiques nombreux et importants, réunit ici les plus significatifs de ces témoignages d'auteurs chrétiens, en donnant à la fois le texte grec (ou parfois latin), une traduction en italien, un commentaire serré qui occupe à lui seul la moitié du volume, et un précieux index des termes grecs. Les auteurs cités sont surtout Irénée, Clément d'Alexandrie, Josipe et Épiphane, mais aussi Justin, Origène et Hégémonius.

P. Nautin.