Couverture fascicule

1. Frederiksen (Rune), Greek City Walls of the Archaic Period 900-480 BC

[compte-rendu]

Année 2013 126-2 pp. 645-646
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REG tome 126 (2013/ 2), 645-676. COMPTES RENDUS BIBLIOGRAPHIQUES

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Oxford University Press, Oxford Monographs on Classical Archaeology, 2011, in-8°, XXX-238 p. Tiré d’une thèse (PhD), soutenue sous la direction de Mogens Herman Hansen au «Copenhagen Polis Centre » de l’université de Copenhague, ce livre a pour objectif de rassembler les sources archéologiques et littéraires concernant les remparts dans le monde grec, depuis l’âge du Bronze jusqu’à la fin de l’époque archaïque. L’ouvrage s’ouvre sur trente pages de listes qui présentent la série des illustrations (114 planches dont de nombreuses photographies – en noir et blanc – de l’auteur), le récapitulatif des tableaux (quinze), des cartes (quatre) et une présentation des abréviations qui vaut bibliographie. Suit le texte qui, après une introduction consacrée à la méthode et aux sources spécifiques à la période chronologique choisie, offre sept chapitres. De nombreuses notes de bas de pages permettent des renvois bibliographiques complémentaires Le premier chapitre (p. 8-19) est consacré à la typologie des différentes fortifications, distinguant les remparts des villages ou centres urbains des premières

poleis de celles entourant des territoires entiers. R. Frederiksen insiste sur l’existence de telles murailles dès l’époque archaïque. Le deuxième chapitre (p. 20-40) s’ouvre sur une brève analyse du mot teichos appuyée surtout sur les témoignages d’Hérodote, de Thucydide et de Xénophon. Certes, le propos est avant tout archéologique, mais l’étude lexicologique reste rapide et fait notamment peu de cas des composés et dérivés. A partir des neuf mentions de l’Iliade, l’auteur évoque les fameuses murailles de Mycènes, Tirynthe et Thèbes qui datent de l’âge du bronze et ajoute plusieurs témoignages écrits, cette fois également empruntés aux poètes. Elle termine par quelques représentations des remparts, notamment sur le vase François. Le troisième chapitre (p. 41-49) rappelle les efforts des cités pour l’entretien de leurs murailles et les nombreuses destructions, anciennes ou récentes, qui ont atteint les fortifications. Le quatrième chapitre (p. 50-61) présente clairement les données archéologiques disponibles et étudie les fondations et le mode de construction des murailles. Le cinquième chapitre (p. 62-69) explique les critères de datation pour les différentes fortifications.

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