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Die Aktenstücke zum Frieden von S. Germano, 1230, herausgegeben von Karl Hampe. Berlin, 1926. (Monumenta Germaniae historica. Epistolae selectae, t. IV : Acta pacis ad S. Germanum anno MCCXXX initae.)

[compte-rendu]

Auteur mentionné dans une citation ou des extraits de textes :
Année 1929 90 pp. 170-173
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Die Aktenstücke zum Frieden von S. Germano, 1230, herausgegeben von Karl Hampe. Berlin, 1926. In-8°, xm-123 pages. (Monu- menta Germaniae historica. Epistolae selectae, t. IV : Acta pacis ad S. Germanum anno MCCXXX initae.)

La paix de San-Gemiano (bourg situé au pied du mont Cassin) est celle qui mit fin à la première lutte entre Frédéric II et Grégoire IX. Les négociations furent longues et laborieuses. Les nombreux documents diplomatiques qui s'y rapportent étaient dispersés ; on saura gré à M. Hampe de les avoir tous réunis en un volume. Ils forment, dans sa publication, non une série unique à numérotation continue, mais, en raison de la diversité de leur provenance, quatre groupes bien distincts, dont deux comportent une importante annexe.

L Lettres tirées du registre cle la légation du cardinal Thomas de Capoue. — Ce titre ne doit pas faire illusion. Nous ne possédons pas de registre original de la légation de Thomas de Gapoue, principal négociateur de la paix auprès de Frédéric II, qui puisse être comparé, par exemple, avec le registre de la légation du cardinal Hugolin d'Ostie, plus tard Grégoire ÏX, en Lombardie, principalement pour l'année 1221. Mais, si un tel registre a existé, comme cela est plus que probable, il ne nous est malheureusement plus représenté que jDar une série de seize lettres insérées dans une compilation souvent étudiée déjà, qui occupe les feuillets 31 à 49 du précieux manuscrit 1275 de la bibliothèque de Reims. Cette compilation, sans ordre, formée en majeure partie de matériaux provenant de la Curie romaine, aurait pour auteur, d'après M. Hampe, un « scriptor » de la chancellerie pontificale détaché auprès de Thomas de Capoue. Rien d'étonnant, en conséquence, que nous y rencontrions un certain nombre de lettres de ce dernier. Ces lettres, qui ne sont, pour la plupart, que d'assez courts Millets, avaient été publiées une première fois par M. Rodenberg dans 1g tome XVIII (1893) du Neues Archiv1.

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