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Luciano Landolfi, Simulacra et pabula amoris. Lucrezio e il linguaggio dell’eros. Bologne, Pàtron, 2013 (Testi e Manuali per l’Insegnamento Universitario del Latino, 127)

[compte-rendu]

Année 2014 83 pp. 279-280
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Luciano LANDOLFI, Simulacra et pabula amoris. Lucrezio e il linguaggio dell’eros.

Bologne, Pàtron, 2013. 1 vol. 15 x 21 cm, 225 p. (TESTI E MANUALI PER L’INSEGNAMENTO UNIVERSITARIO DEL LATINO, 127). Prix : 18 €. ISBN 978-88-555-3224-2. La partie finale du quatrième livre du De rerum natura de Lucrèce, à savoir les vers 1030-1287, porte sur la sexualité et l’amour passionnel. Le poète insiste, en premier lieu, sur les dangers de l’amour-passion, qu’il considère comme une aberration de la sexualité. L. Landolfi nous offre une étude détaillée du vocabulaire érotique, qu’il éclaire du point de vue sémantique et stylistique. Le livre comporte onze chapitres ; les chapitres V et VII sont tout à fait nouveaux, les autres sont des adaptations d’articles déjà publiés dans des revues et des recueils entre 1982 et 2011 (voir les détails à la p. 8). – Lucrèce se trouve dans le droit fil d’Épicure (voir le chapitre I et aussi les p. 57-58 ; 63 ; 139, etc. ; un écart est signalé à la p. 18), mais l’exposé du poète didactique, qui utilise un langage métaphorique et expressif, est plus vif et coloré (voir e. a. les chapitres II-IV sur les vers 1030-1120 et plus particulièrement la p. 26). Les chapitres V-VII traitent des vers 1121-1191 : le poète et L. Landolfi discutent des incommoda amoris, des insaniae exempla, de l’exclusus amator et des

postscaenia vitae. Les vers 1192-1207 décrivent la mutua voluptas de l’homme et de la femme (chapitre VIII). Dans les chapitres IX-X, L. Landolfi étudie les vers 1208-1277, qui traitent des ressemblances physiques entre enfants d’une part et parents et grands-parents d’autre part et ensuite de la fertilité et de la stérilité. Le dernier chapitre concerne les vers 1278-1287 du quatrième livre, où le poète admet avec une certaine réserve que consuetudo concinnat amorem ou que parfois l’amour forge des relations stables (voir interdum aux v. 1278 et 1280 et Landolfi, à la p. 192 !). Le livre

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