Plan

Chargement...

Figures

Chargement...
Couverture fascicule

Représentations sociales de l'Europe et identités sociales

[article]

Année 1992 45-405 pp. 280-288
Fait partie d'un numéro thématique : Nouvelles voies en psychologie sociale
doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 280

BULLETIN DE PSYCHOLOGIE Tome XLV -N ° 405

Représentations sociales de l’Europe et identités sociales

Augustin ECHEBARRIA* Fran ELE JABARRIETA * * José VALENCIA* Mikel VILLARREAL*

Résumé

Lorsque nous abordons la genèse et la conti¬ nuité des systèmes de pensée dans notre société, ce qui apparaît comme le plus évident c’est que ces systèmes de pensée et de connaissance avec lesquels nous questionnons les objets sociaux sont partagés d’une façon relativement homogène par

des ensembles d’individus (Echebarria et Paez, 1989, Echebarria et all., sous presse). En effet, la plupart des univers d’opinion et de connaissance sont partagés au sein des groupes sociaux et le fait de le souligner ici ne constitue aucune nou¬ veauté. Cependant, quel est le rôle joué par les groupes sociaux dans la genèse de ces espaces de sens commun, dans les idées et les évaluations sur des objets socialement importants ?

Souvent, on pense que la fonction des groupes est celle de préserver un système de pensée au sein du groupe — indispensable pour continuer à faire partie du groupe — plutôt que de générer une pensée et une connaissance. Moscovici (1961/1976), a souligné pour la première fois, il y a maintenant plus de 30 ans, l’importance dans notre société de ce type de connaissance, et il a abandonné les explications intrapsychiques et déterministes en introduisant le concept de repré¬ sentation sociale. Probablement, une connais¬ sance et une pensée socialement restrictives sont plus caractéristiques des sociétés primitives, ou de groupes orthodoxes (Deconchy, 1980 ; Mos¬ covici, 1982 ; 1984), que d’une société caractéri¬ sée par l’incontestable questionnement des idées et des systèmes de pensée (Wagner et Elejabar-rieta, sous presse).

Par contre, notre société, et en définitive la vie quotidienne, semble être marquée par des ensem¬ bles et des univers de connaissances particuliers

*) Departamento de Psicologia Social. Universidad del Pais Vasco.

**) Area de Psicologia Social. Universidad Autonoma de Barcelona.

La recherche présentée dans cet article a été rendue possible grâce au soutien du Departemento de Cultura del Gobierno Vasco.

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw