Couverture fascicule

F. Sinisi, Sylloge Nummorum Parthicorum VII, Vologases I – Pacorus II (2012)

[compte-rendu]

Année 2014 19-2 pp. 851-855
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Topoi 19 (2014) p. 851-855 Compte rendu

Fabrizio Sinisi, Sylloge Nummorum Parthicorum. New York – Paris – London – Vienna – Tehran – Berlin. Volume VII. Vologases I – Pacorus II, Vienne, Verlag der Österreichischen Akademie der Wissenschaften (2012), 431 p., 21,5 x 30 cm, € 129, ISBN 978-3-7001-7206-2. Voici que commence à paraître une série extrêmement attendue, lancée en 2007 et annoncée en 2009 à Glasgow : la Sylloge Nummorum Parthicorum

(désormais SNP) qui emprunte son titre à la célèbre Sylloge Nummorum Graecorum

(désormais SNG, plus de 230 volumes parus à ce jour) tout en s’en distinguant sur plusieurs points fondamentaux. Dans leur préface, les éditeurs rendent bien compte du relatif retard de développement pris par l’étude des monnayages parthes par rapport aux séries grecques, en particulier le très petit nombre d’études de coins. Ce retard est assez récent : Vaillant, Newell, Le Rider avaient traité des monnaies parthes en leur appliquant un traitement égal à celui des monnaies grecques. Le beau livre du regretté David Sellwood, paru en 1980, aura en quelque sorte bloqué la situation en proposant une synthèse commode mais somme toute superficielle, plus destinée à la communauté des collectionneurs que des chercheurs, qu’il convenait de dépasser. C’est chose faite et de la plus belle des manières. Ce premier volume de la SNP est en réalité le septième d’une série prévue pour en contenir neuf (le travail avance bien pour les autres volumes dont les auteurs ont été désignés depuis longtemps, sous la houlette de Michael Alram et de Vesta Sarkosh-Curtis, les principaux maîtres d’oeuvre de l’entreprise, envers lesquels le monde numismatique doit des remerciements appuyés). Ce septième volume donc couvre la période qui va de c. 51 à 110 apr. J.-C., soit les longs règnes de Vologasès I (c. 51-79) et de Pacoros II (c. 75-110), au cours desquels il convient de placer aussi ceux, plus brefs, du fils de Vardanès II (c. 55-58) et d’Artaban III (c. 80-82). Contrairement à la SNG, dont chaque volume s’en tient à la documentation d’une seule collection, la SNP propose la publication groupée d’un ensemble de collections publiques majeures : à savoir New York, Londres, Paris, Vienne (tant le Kunsthistoriches Museum que l’Institut für Numismatik und Geldgeschichte), Berlin et Téhéran, auxquelles on a ajouté les avoirs de la collection de David Sellwood (en tout et quand les neuf volumes seront publiés : quelque 17 000 monnaies). Cela représente au total pour ce volume VII 945 monnaies, soit le décompte suivant dans un ordre décroissant : 222 pour Londres, 218 pour Berlin, 153 pour Paris, 121 pour Sellwood, 112 pour New York, 59 pour Téhéran, 44 (ING) et 16 (KM) pour Vienne. À ces 945 pièces issues de grandes collections, on a ajouté un matériel annexe riche de 1 331 exemplaires passés dans le commerce et provenant d’abord de la Numismatische Zentralkartei (NZK), le fichier viennois de l’ING, et de la base de données www. parthia. com fondée

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