Préface

Le colloque international «Langues et Nation » est né de l'ini¬ tiative de l'Association pour la promotion de l'étude des langues modernes.

Il s'agissait d'honorer le XV1116 anniversaire de la création de l'Institut supérieur de l'Etat de Traducteurs et Interprètes à Bruxelles.

Si l'on tient compte du nombre de participants et des échos recueillis dans les milieux intéressés, aussi bien que dans la presse, il semble que le choix du thème du colloque fut particulièrement heureux.

Pourquoi cette option : «Langues et Nation » ?

Certainement parce que l'Institut est un lieu de rencontre pri¬ vilégié pour un faisceau de disciplines allant du linguistique au sociologique.

Cela tient à la structure d'enseignement propre à cet Institut. Un important réseau de cours généraux sous-tend l'enseignement des langues, et cela au sein même de cet établissement.

L'avantage me semble être indéniable : une collaboration étroite existe entre linguistes et généralistes, et sert excellemment la fina¬ lité de l'enseignement spécialisé de l'Institut.

Nous avons donc voulu marquer ce XV™ anniversaire au sceau de cette réalité, et mêler le linguistique, le politique, le sociologi¬ que, le juridique... sous le thème général de «Langues et Nation ».

Thème général, avec trois axes principaux soumis à la réflexion des orateurs qui viendront à cette tribune ; soumis également à la réflexion des participants, c'est-à-dire à votre sagacité, à votre curiosité et à vos interventions dans les discussions.

Premier thème partiel : une langue commune à des nations différentes crée-t-elle des affinités politiques, sociales ou économiques ?

Précisons immédiatement qu'il m'a été demandé d'introduire en cette préface les communications et les débats, par une expli¬ cation concise des choix pris par le Comité organisateur. Je m'en tiendrai essentiellement à cette mission et me contenterai de décrire la structure d'accueil des interventions en l'illustrant par quelques exemples.

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