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Influence des saisons et de la castration sur les combustions respiratoires chez le Chien, par M. le Vétérinaire Lieutenant Guilhon

[compte-rendu]

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BULLETIN DE L’ACADÉMIE

Influencé des saisons et de la castration sur les combustions respiratoires chez le Chien.

Par M. le vétérinaire lieutenant Guilhon.

M. Maignon. — Nous avons mis en évidence, en 1 907, l’existence d une influence des saisons sur la glycogénie musculaire chez le chien, le cobaye, la carpe, le pigeon et montré que la courbe de variation de ce glycogène passe par un maximum aux périodes d’activité des glandes gé¬ nitales, c’est-à-dire au printemps et à l’automne pour les espèces domes¬ tiques et par des minima en été et en hiver aux périodes de calme sexuel. Nous avons constaté que la castration ne supprime pas complètement ces maxima tout en les atténuant. Ces influences cosmiques s’exercent donc en grande partie par l’intermédiaire des glandes génitales particulière¬ ment sensibles, mais pas exclusivement. Il existe une action directe sur tous les protoplasmes.

En 1913, nous avons signalé des variations saisonnières analogues concernant les combustions respiratoires chez le cobaye.

En 1929, en collaboration avec un de nos élèves M. A. PAINVIN, nous avons montré l’existence de ces mêmes variations chez le chien. La con¬ sommation d’oxygène, chez cet animal, à jeun et maintenu à la même température hiver et été, présente un maximum important au printemps et un autre moindre à l’automne avec deux minima en été et en hiver.

L’influence des glandes génitales sur les combustions respiratoires a fait l’objet de très nombreux travaux qui ont abouti à des résultats con¬ tradictoires, certains auteurs constatant, après la castration, un abaisse¬ ment de combustions, d’autres n’observant aucun changement.

M. Guilhon a repris, dans notre laboratoire, en vue de Fobtention du doctorat vétérinaire, l’étude de cette question et a expliqué la raison de ces divergences dans les résultats obtenus. Il a expérimenté au cours de deux années (1928-1930) sur dix chiens adultes mâles dont six ont été castrés, et sur lesquels il déterminait à jeun plusieurs fois par mois, l’intensité des combustions.

Les sujets étaient maintenus sensiblement à la même température hiver et été de façon à éliminer le facteur thermique.

Il a confirmé tout d’abord, sur les témoins, l’existence des maxima

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