DUBOIS-CRANCÉ : Parmi les horreurs qui ont été commises à Nantes, et qui ont été ré¬ vélées au tribunal révolutionnaire, on en re¬ marque une surtout. Julien Leroy avait été précédemment condamné à quatre années de prison, pour avoir vendu un cheval qui ne lui appartenait pas ; il fut enveloppé, par les ordres du comité révolutionnaire de Nantes, dans une des fréquentes noyades que ce comité a fait faire. Cet homme lutta pendant huit heures contre les flots de la Loire, et était parvenu à détacher avec ses dents les liens qui tenaient ses mains ; il regagna le rivage ; il fut repris et jeté dans un cachot, afin qu’il ne publiât pas le
(43) Mess. Soir, n° 793.
(44) J. Perlet, n 757
(45) Gazette Fr., n° 1023 ; J. Fr., n” 755 ; Mess. Soir, n° 793.
(46) P. V., XLVII, 278. C 321, pl. 1337, p. 56, minute de la main de Goupilleau (de Fontenay), rapporteur. Ann. Patr., n° 658 ; Ann. R.F., n" 29 ; C. Eg., n 793 ; F. de la Républ., n” 30 ; Gazette Fr., n" 1023 ; J. Fr., n” 755 ; J. Perlet, n 757 ; Mess. Soir, n” 793 ; M. U., XLIV, 458.
(47) P. V., XLVII, 278. C 321, pl. 1337, p. 57, minute de la main de Gumery, rapporteur.