Couverture fascicule

Clemens Sedmak (éd.), Was ist gute Théologie ?, 2003

[note bibliographique]

Année 2005 36-2 p. 255
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Clemens Sedmak (éd.), Was ist gute Théologie ? (coll. Salzburger Theologische Studien, 20). Innsbruck- Vienne, Tyrolia, 2003. 340 p. 22,5 x 15. 32 €. Isbn 3-7022-2510-2.

À qui, au vu du titre, souhaiterait obtenir enfin la définition de «la» bonne théologie, on ne peut que déconseiller la lecture de cet ouvrage. S'il s'y aventure pourtant, il trouvera un copieux florilège de vingt-trois témoignages, dont trois d'origine protestante. Une double conviction se retrouve néanmoins dans la plupart des contributions : la nécessité de vérifier la pertinence sociale de la théologie, et l'intérêt, pour les penseurs, de communier à ce que vivent les fidèles. On reconnaît ici le souci, assez généralement répandu désormais, d'associer la théorie et la pratique dans la démarche théologique. D'après l'éditeur, c'est dans cette optique qu'on peut envisager avec confiance le maintien de facultés de théologie dans les universités de demain. La première partie de l'ouvrage trace l'horizon général de la problématique, obligeant à un double dépaysement : celui provoqué par J.M. de Mesa, actif aux Philippines, qui souligne l'originalité de la théologie dans cette lointaine région, et celui de R. Schwager (Innsbruck), qui épingle les hésitations du Magistère quant à la mission des théologiens. La parole est ensuite donnée aux diverses disciplines : successivement la théologie systématique (Fr. Gruber, HJ. Sander et R.A. Siebenrock), la théologie biblique (J. Beutler, G. Fischer et M. Locker), l'éthique théologique (M. Heimbach-Steins, HJ. Hôhn et W. Wolbert) et enfin la théologie pratique (O. Fuchs, W. Haunerland et M. Sievemich). P.V. Kollman et M.K. Moser développent le point de vue spécifique de la théologie de la libération et celui d'une approche féministe. Si l'on excepte quelques pages désagréablement polémiques, ce bel ensemble propose une brassée de réflexions sereines sur une réalité qui compte encore bien des beaux jours devant elle : les théologies.

Ph. Weber