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Laboratoire de physique biologique (attaché au laboratoire de médecine du Collège de France)

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Fait partie d'un numéro thématique : 1882-1883
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Laboratoire de Physique biologique (attaché au laboratoire de médecine) au Collège de France.

Directeurs : MM. BROWN-SEQUARD et D'ARSONVAL.

M. D'Arsonval a poursuivi ses recherches sur la calorimétrie animale et sur l'électricité.

A. Calorimétrie

1° M. d'Arsonval a imaginé une méthode de calorigraphie qui consiste à laisser constamment le calorimètre à la température ambiante, pour éviter les corrections dues à l'influence du milieu extérieur, et à enlever la chaleur produite par un courant d'eau qui entre à zéro dans l'instrument et en sort à la température ambiante par un régulateur qui rend l'écoulement et la compensation automatiques. Dans le nouvel instrument, on évite l'emploi de la glace fondante. Le refroidissement est opéré par un courant d'air qui volatilise de l'élher sulfurique. Le volume d'éther évaporé donne là mesure de la chaleur produite. L'instrument est également automatique (voir pour les détails Société de Physique et Société de Biologie, 1882).

2° Calorimètre balance.

M. d'Arsonval a montré que, si l'on suspend un vase plein d'eau à 100°, dans un second vase contenant de la vapeur saturée également à 100°, l'eau du premier vase ne s'évapore pas s'il ne se produit dans son intérieur aucun dégagement de chaleur provenant d'une source extérieure. Ce vase, suspendu au fléau d'une balance, ne varie pas de poids. Si au contraire on emploie ce vase comme calorimètre, la chaleur dégagée volatilise l'eau, et la diminution de poids donne exactement, sans corrections, la quantité de chaleur dégagée.

M. d'Arsonval emploie actuellement cette méthode très précise pour mesurer la quantité de chaleur dégagée dans un fil par le passage d'un courant électrique. Cette méthode peut servir à la détermination de l'Ohm (Société de Biologie, 1882).

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