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41. La comptabilité publique dans les cités grecques. L’exemple de Délos, K. Verboven, K. Vandorpe et V. Chankowski (éd.), Pistoi dia tèn technèn. Bankers, Loans and Archives in the Ancient World. Studies in Honour of Raymond Bogaert, Louvain, 2008, p. 59-76.

[article]

Année 2015 54 pp. 87-102
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41 La comptabilité publique dans les cités grecques. L''exemple de Délos*

Dans un article fondamental paru il y a un demi-siècle, G. E. M. de Ste. Croix a 60 insisté avant tout sur les traits primitifs de la comptabilité publique et privée en Grèce et à Rome 1 . D''après lui, la tenue des comptes avait comme premier objectif de justifier les recettes et les dépenses et de contrôler l''honnêteté des personnes chargées de la gestion. C''est pourquoi elle ne considérait que les sommes réellement manipulées par ces responsables et négligeait habituellement les stocks et les fonds immobilisés. Elle énumérait les entrées et les sorties d''argent dans l''ordre chronologique, en une sorte de flot continu que de Ste. Croix a qualifié de présentation narrative. Elle ne s''exprimait donc pas en termes de crédit et de débit et ne dressait pas de véritables bilans. Elle ignorait évidemment la méthode de la double entrée (ou à partie double), qui est apparue au XIVe siècle dans des villes italiennes et qui consistait à reporter les écritures du livre de caisse (ou journal) dans un «grand livre » où l''ensemble des données était non seulement classé par catégories, mais surtout disposé en deux colonnes correspondantes, d''une part sous forme de crédit, d''autre part sous forme de débit, de manière à ce que les détails et les totaux fussent équilibrés 2 .

Cette étude a longtemps fait autorité. Il est vrai que beaucoup de ses observations restent valables et ont été confirmées ou prolongées par des enquêtes ultérieures. D''autres, au contraire, ont été ont été mises en cause et, depuis une vingtaine d''années, on insiste plutôt sur le développement avancé des méthodes d''archivage et de comptabilité dans l''Antiquité. On s''entend en particulier sur le fait que la méthode de la double entrée, de même que l''usage du système de position dans la notation

*

* K. Verboven, K. Vandorpe et V. Chankowski (éd.), Pistai dia tèn technèn. Bankers, Loans and Archives in the Ancient World. Studies in Honour of Raymond Bogaert, Louvain, 2008, p. 59-76. 1. «Greek and Roman Accounting » , dans A. C. Littleton et B. S. Yamey (éd.), Studies in the History of Accounting, Homewood, 1956, p. 14-74. 2. Sur cette méthode, voir entre autres de R. de Roover «Aux origines d''une technique intellectuelle. La formation et l''expansion de la comptabilité à partie double » , Annales d''histoire économique et sociale 9 (1937), p. 171-193 et 270-278, et «The Development of Accounting prior to Luca Pacioli according to the Account-Books on Medieval Merchants

» , dans A. C. Littleton et B. S. Yamey (éd.), op. cit. (note précédente), p. 114-174 ; G. Minaud, La comptabilité à Rome. Essai d''histoire économique sur la pensée comptable commerciale et privée dans le monde antique romain, Lausanne, 2005, p. 37-43.

K. Pistai dia tèn technèn. Bankers, Loans

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