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Noëlle-Laetitia Perret. Les traductions françaises du « De regimine principum » de Gilles de Rome. Parcours matériel, culturel et intellectuel d’un discours sur l’éducation. Leyde, Boston : Brill, 2011

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Noëlle-Laetitia Perret. Les traductions françaises du «De regimine principum » de Gilles de Rome. Parcours matériel, culturel et intellectuel d’un discours sur l’éducation.

Leyde, Boston : Brill, 2011. In-8o, xiv-465 pages, ill. n. et bl. (Education and society in the Middle Ages and Renaissance, 39.) On observe depuis une quinzaine d’années un regain d’intérêt tant à l’égard des traductions médiévales françaises que de la réception des textes. Alors que la plupart des monographies consacrées aux traductions sont à dominante philologique et, dans une mesure moindre, iconographique, l’ouvrage de N. ‑L. Perret se situe à la croisée de l’histoire des idées, de l’histoire du livre et de la sociologie de la réception. À ce titre, elle rejoint les essais de Pierre-Yves Badel et de Sylvia Huot sur le Roman de la Rose ou bien l’enquête plus récente de Susanne Röhl consacrée aux manuscrits de Jean de Mandeville (Der «Livre de Mandeville » im 14. und 15. Jahrhundert,

Munich, 2004). Cette inflexion de la recherche s’explique par l’affirmation d’une philologie matérielle, émancipée des revendications de la jeune et impétueuse New Philology : l’unité du texte ne doit pas cacher la pluralité de sa réception, dont les manuscrits, à considérer comme des unica, sont autant de traces. L’objectif est ici de montrer comment les translateurs de Gilles de Rome transposent en français ses réflexions sur l’éducation, d’observer les adaptations tributaires des destinataires ou commanditaires, enfin de cerner les milieux de diffusion à partir de la circulation des manuscrits. Après une introduction qui pose les principes méthodologiques et situe le De regimine principum au sein du «genre » des «miroirs des princes » , l’exposé se divise en trois parties : la première (p. 31-193)

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