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Algemene Geschiedenis der Nederlanden, onder redactie van J. A. Van Houtte, J. F. Niermeyer, J. Presser, J. Romein en H. van Werveke. Deel XII : In de Schaduw van twee Wereldoorlogen (1914-1945), met medewerking van J. Bartier, A. Blonk, J. C. Brandt Corstius, D. Burger, A. Calmés, P. Desneux, E. van Grieken, M. van Grieken-Taverniers, C. T. De Jong, L. De Jong, F. van Kalken, H. Klompmaker, J. A. Kossmann-Putto, J. Meijer, M. Neiryngk, M. Rutten, L. W. G. Schölten, R. van Uytven, Ph. De Vries, W. F. Wertheim. Zeist, W. De Haan ; Anvers, Standaard-Boekhandel, 1958. 1 vol. 19 χ 26,5 cm, xxvn-516 pp., 48 pli. en noir et 2 pli. en couleurs. Prix : 335 frs.
— Bladwijzer. Deel I-XII (samengesteld door R. Fluits- ma, M. P. van den Heuvel, P. A. L. Oppenheimer en N. L. van de Rijt-Keesing). 1 fase. 18x26 cm, 100 pp.
Voici donc le dernier tome de la monumentale Algemene Geschiedenis der Nederlanden sorti de presse, moins de dix ans après le premier volume, paru, rappelons-le, en 1949. Il s'agit là d'un véritable tour de force pour lequel il convient de féliciter chaleureusement l'équipe de savants qui ont assumé la direction de l'ouvrage. Près d'une centaine d'historiens néerlandais et belges (aussi bien wallons que flamands), choisis parmi les meilleurs spécialistes, y ont collaboré. Il s'agit donc d'une œuvre durable, qui donne une synthèse exacte des recherches entreprises sur notre histoire nationale et des résultats atteints au milieu du xxe siècle. Nombre de pays voisins peuvent nous envier un travail d'une telle ampleur et d'une si grande valeur scientifique.
Nous ne nous attarderons guère sur le contenu de ce dernier volume, qui tombe entièrement en dehors de la sphère d'intérêt de L'Antiquité Classique. Il traite, en effet, de notre histoire la plus récente, depuis les débuts de la première guerre mondiale jusqu'à la fin de la seconde. C'est une période difficile et délicate à étudier, car nombre d'archives importantes ne sont pas encore accessibles aux chercheurs et, d'autre part, les auteurs ont vécu eux-mêmes les événements et y ont parfois joué un rôle ; humainement il ne leur est guère possible d'en parler avec la sérénité et le détachement que l'on peut exiger d'historiens parlant de temps plus reculés. Tous cependant ont fait un sérieux effort pour présenter les faits avec un maximum d'objectivité ; sans doute leur désir évident de ne pas choquer une partie de leurs lecteurs leur a-t-il parfois fait choisir une attitude de prudente neutralité — ou même les a amenés à passer sous silence certains problèmes brûlants dont les échos ne sont pas éteints à l'heure actuelle. Malgré
