Gabrielli (M.), Le cheval dans l’empire achéménide -Horse in the Achaemenid Empire. -Istanbul : Yayinlari, 2006. -XIV + 1 35 p. : bibliogr. , index, ili. -(Studia ad Orientem Antiquum Pertinentia, 1). -ISBN : 975.807.137.8.

Une nouvelle collection vient de naître à l’initiative de la Societas Anatolica (Société européenne d’études anatoliennes) sous le haut patronage de VInstitutum Turcicum Scientiae Antiquitatis (Institut turc des sciences de l’Antiquité) et de l’Institut catholique de Paris.

M. Gabrielli (G.) offre à cette nouvelle collection sa première publication avec «Le cheval dans l’empire achéménide ». Ce livre, préfacé par le Professeur R. Lebrun, développe deux grands thèmes qui structurent l’étude : d’une part le rôle et la taille des chevaux dans l’Antiquité (p. 1-34) ; d’autre part la composition de l’alimentation de ces équidés (p. 35-62). Une cinquantaine d’illustrations, provenant des différentes parties de l’empire perse (p. 68-83), de nombreux tableaux statistiques (86-94), deux annexes (sur la métrologie des grains (p. 95-99) et sur les tarifs de la cavalerie française dans la deuxième partie du XIXe siècle et la première partie du XXe siècle (p. 101-103)), une bibliographie d’environs 240 références, des indices proposés par O. Casabonne (p. 113-117) et un résumé en anglais de chacun des points abordés (p. 123-135) complètent de manière efficace l’œuvre.

Voyons ce qui fait l’originalité du travail de G. L’auteur, rappelant la place du cheval dans l’étude de D.W. Engels {Alexander the Great and the Logistics of the Macedonian Army, Berkeley-Los Angeles-Londres, 1978), souligne avec force que l’approche de ce dernier est trop mathématique en faisant du cheval le principal animal de bât, à tort sans doute. En effet, si des exemples montrent qu’il peut être sous le bât-trop vieux pour la cavalerie, inapte au service normal de celle-ci -, cela reste une exception pour G. Bien au contraire, ce quadrupède apparaît comme un bien précieux pour les