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T. J. Morgan. Y Treigladau a'u Cystrawen (Les Mutations et leur syntaxe). Caerdydd, Gwasg Prifysgol Cymru, 1952

[compte-rendu]

Année 1956 7-2 pp. 457-460
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BIBLIOGRAPHIE

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XII

T. J. Morgan. Y Treigladau a'u Cystrawen (Les Mutations et leur Syntaxe),

Caerdydd, Gwasg Prifysgol Cymru, 1952, ix-494 p. gr. 8°, 25 sh.

M. T). J. Morgan, ancien chargé de cours de gallois à l’Université de Galles, et actuellement registrar de cette même université, s’est spécialisé, on le sait (mise à part son activité comme écrivain et critique littéraire), dans l’étude de la stylistique et de la syntaxe historiques du gallois. Il a publié sur ces sujets, en particulier dans le B. B. C. S. et les Transactions des Cymmrodo-rion, de nombreux et importants articles.

La question des mutations initiales, qui se trouvait constamment posée au cours de ses recherches, se devait d’attirer spécialement son attention. Certes, divers aspects de la question avaient déjà été touchés par J. Morris-Jones dans sa Welsh Grammar et dans Welsh Syntax, an Unfinished Draft, par Sir Ifor Williams et par d’autres dans des articles de revues ou dans leurs éditions de textes anciens, ainsi que dans le précieux petit livre du Bwrdd Gmybodau Celtaidd, Orgraff yr Iaith Gymraeg (l’orthographe de la langue galloise). La grammaire de Pedersen lui avait consacré d’importants passages. Joseph Loth, lui aussi, en avait étudié assez longuement certains aspects, en particulier la mutation dans la poésie (R. C. XXXI, 152-178). — M. Morgan lui-même avait étudié, BBCS X. 207-233, la mutation dans «certaines constructions génitives », et ibid. p. 277-283 il avait donné un résumé de sa théorie de la mutation de l’objet direct et du sujet après le verbe. Il nous apporte maintenant la première étude d’ensemble qui ait jamais été faite des mutations galloises et de leur syntaxe, fruit d’un immense travail de dépouillement poursuivi pendant 20 ans, et dont nous ne saurions trop souligner l’importance.

Dans une brève introduction, l’auteur nous expose dans quel esprit il a travaillé : étant styliste et syntacticjen et non pas linguiste, il s’est occupé de classer les faits, d’en dégager l’évolution et de rechercher le pourquoi de cette évolution «sans me risquer à m’occuper de l’origine des mutations ni des formes théoriques des mots à l’époque de la langue mère [c’est-à-dire du brittoniquej ». Il ne veut pas sortir des faits qu’il a rassemblés et qui sont la seule base de son travail. Il n’utilise non plus f[ue fort peu les faits des autres langues celtiques, et en particulier des autres langues brittoniques : il fait observer très justement que si, pour une étude linguistique, il suffît de bien connaître les mots d’une langue, par contre pour une étude synta¬ xique, il faut avoir une connaissance profonde, intime, instinctive de la langue, et une connaissance «externe » ne suffît pas. Ne pouvant espérer posséder à fond chacune des autres langues celtiques, il s’en sert donc aussi peu que possible

Ce système présente des défauts évidents : dans une étude historique de l’évolution grammaticale d’une langue, on ne peut se priver sans inconvénient du secours des faits antérieurs à la tradition littéraire tels que les linguistes

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