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G. Pidoux : L’homme dans l’Ancien Testament. (Cahier théologique, 32). Paris, 1953

[compte-rendu]

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G. Pidoux : L’homme dans l’Ancien Testament. (Cahier théologique, 32).

Paris, 1953, 75 pages.

Le .professeur Pidoux se propose de nous dire successivement ce que l’Ancien Testament nous enseigne sur Dieu, sur l’homme et sur la morale. Une idée s’impose à la lecture de ce premier cahier : La Bible voit l’homme dans son unité, il est à la fois chair, esprit, cœur, intelligence. Il n’est pas composé de deux éléments irréductibles, l’un matériel, l’autre immatériel, il n’a pas une âme et un corps, il est une âme et cette âme peut se mani¬ fester sous la forme d’un corps. L’être tout entier participe à tout ce qui fait une vie humaine et c’est à lui et non à son âme ou son cœur seulement que la Parole de Dieu s’adresse, car elle vise le salut de tout l’homme.

S’inspirant des travaux du grand savant danois Joh. Pedersen, l’auteur commence par expliquer les notions fondamentales d’âme, d’esprit, de chair. Il consacre ensuite un chapitre à l’étude du corps de l’homme et remarque que le cœur est considéré, pour l’Ancien Testament comme le siège de la vie intellectuelle et non des sentiments. Le cœur équivaut ainsi à l’intelligence, intelligence qui est toujours pratique, à la raison, à la décision. «Pour l'Israélite, l’homme est un organisme où les éléments psychiques et physi¬ ques sont inséparables et se confondent » (p. 35).

La pensée, elle aussi, ne peut être disjointe de l’action (chap. 3) ; elle ne reste jamais stérile, elle est en mouvement ; la vie qui se confond parfois avec le souffle, avec le sang, est avant tout une force (chap. 4), d’intensité variable. La mort comme la maladie n’est qu’un affaiblissement de cette puissance, et non la négation absolue de la vie, elle peut donc être communi¬ quée à nouveau.

Le monde de l’homme est essentiellement la terre (chap. 5), toujours menacée par les puissances chaotiques comme les grandes eaux ou le désert

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