Couverture fascicule

Julien Boisleve, Alexandra Dardenay & Florence Monier (Ed.), Peintures et stucs d’époque romaine. Une archéologie du décor. Actes du 27e Colloque de l’AFPMA, Toulouse, 21 et 22 novembre 2014. Bordeaux, Ausonius, 2016

[compte-rendu]

Année 2017 86 pp. 668-669
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Julien BOISLEVE, Alexandra DARDENAY & Florence MONIER (Ed.), Peintures et stucs d’époque romaine. Une archéologie du décor. Actes du 27e Colloque de l’AFPMA, Toulouse, 21 et 22 novembre 2014. Bordeaux, Ausonius, 2016. 1 vol., 433 p., nombr. ill. coul. (PICTOR, 5). Prix : 45 €. ISSN 2273-7669 ; ISBN 978-2-35613-171-3. Ce 5e volume de la collection Pictor (Ausonius) publie les actes du 27e Colloque de l’Association française pour la peinture murale antique (AFPMA), organisé à Toulouse en novembre 2014. Comme dans le cas du colloque précédent (Strasbourg 2012, voir AC 85 [ 2016] p. 625-626), une exposition sur la peinture antique (L’Empire de la couleur, de Pompéi au Sud des Gaules) avait été organisée parallèlement, au musée Saint-Raymond, dans le but «de concrétiser, par une confrontation physique, nombre de travaux érudits et une recherche contemporaine fort dynamique mais ne bénéficiant pas toujours d’une très large audience » (Pascal Capus, Préface). La réussite fut au rendez-vous : le colloque comme l’exposition ont recueilli un grand succès, démontrant que la revue Archéothéma avait eu tort d’oublier, dans son horssérie de 2012 sur les métiers de l’archéologie, les «toichographologues » parmi les spécialistes présentés (cf. Yves Dubois, Conclusion, p. 427). Le très beau livre qui vient perpétuer la mémoire de la rencontre toulousaine renforce encore l’idée qu’il serait temps de tenir compte aujourd’hui des résultats de plus en plus spectaculaires des recherches sur les décors peints ou stuqués antiques en contexte architectural. Trente-cinq communications (contre vingt-sept à Strasbourg) ont constitué un programme dense et diversifié. Elles ont été regroupées sous quatre grands titres : le premier s’intéresse plutôt aux décors du sud de la Gaule et le deuxième, le plus fourni, à l’actualité de la recherche en général (privilégiant évidemment les découvertes en Gaule mais n’excluant pas cependant les régions voisines) ; le troisième chapitre est consacré à des problèmes déjà débattus anciennement ainsi qu’aux documents d’archives, offrant en quelque sorte une exploration du passé, tandis que le quatrième se tourne résolument vers l’avenir (méthodes, analyses, conservation et restauration). Vu l’abondance d’articles intéressants, on comprendra l’impossibilité de citer ici des

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