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Raffaele Cantarella. Le « Rane » di Aristofane (Introduzione, traduzione e commente). Come, Dott. Carlo Marzorati (Collezione filológica diretta da Giovanni Battista Pighi, Serie B, 1. Universita Cattolica del Sacro Cuore, Milano. Corso accademico per l'anno 1942- 1943)

[compte-rendu]

Année 1946 15-1 pp. 142-145
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Raffaele Cantarella. Le « Rane » di Aristofane (Introdu- zione, traduzione e commente). Come, Dott. Carlo Marzorati, 1944. 1 vol. in-8°, 299 pp. (Collezione filológica diretta da Giovanni Battista Pighi, Serie B, 1. Universita Cattolica del Sacro Cuore, Milano. Corso accademico per l'anno 1942- 1943).

La bibliographie (pp. 19-26) de ce nouveau commentaire des est assez décevante. Ni l'édition de Radermacher, ni celle de Green, ni l'excellente édition de Tucker (Macmillan, 1913), ni la traduction commentée de Murray {The Athenian Drama, III, 6e éd., 1915, pp. 179-312) ne sont mentionnées. L'auteur n'a jamais eu entre les mains la traduction de Willems (la meilleure, peut-être, de toutes les traductions d'Aristophane). Il cite, en effet, p. 20, sans date ni lieu d'édition, l'Aristophane de parmi les « opere più notevoli » sur Aristophane en général ! Il n'a donc pu consulter (et ceci est confirmé par l'examen de son commentaire) les précieuses notes critiques et exégétiques qui la traduction de Willems. Il semble bien que M. ait cité d'autres travaux encore sans les avoir vus. Plusieurs consacrées à l'un ou l'autre passage des Grenouilles figurent dans sa bibliographie, sans qu'il soit tenu compte, ad locum, de leurs

L' Introduction (pp. 27-67 : sur la comédie attique, sur Aristophane, sur les Grenouilles) n'apporte guère de vues nouvelles. C'est une agréable, mais quelquefois un peu sommaire, des principaux travaux antérieurs. On s'étonne que M. Cantarella parle de Cratinos sans même nommer les Ploutoi, la pièce aujourd'hui la mieux connue de ce poète. Les références précises aux textes anciens ou aux auteurs modernes sont d'ailleurs rares dans ces pages. J'y relève d'autre part un certain nombre d'affirmations inexactes. Il est extrêmement qu'il y eût dans les Archiloques de Cratinos un « débat aux Enfers » (p. 35) et il est tout à fait sûr que la scène des Chei- rônes n'était pas dans l'Hadès. Le Γηρυτάδης d'Aristophane n'est nullement une œuvre de jeunesse ; il ne date pas « d'une vingtaine d'années avant les Grenouilles », mais des environs de l'année 410 (409 ou 408 pour Geissler). Quant à l'opinion qui attribue à Hegemon

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