L’Enseignement primaire

à l’Exposition de Bruxelles.

(2e ARTICLE 1.)

Dans l’article précédent il n’a pas été question des écoles nor¬ males, auxquelles plusieurs salles sont réservées dans l’expo¬ sition de l’enseignement belge.

La question des écoles normales, avec l’obligation, compte parmi celles qui dominent le débat scolaire, en Belgique. Nos lecteurs ont été tenus au courant de l’effort poursuivi par le gou¬ vernement actuel pour substituer des écoles normales cléricales aux écoles normales publiques. Depuis 1884, date de son avène¬ ment au pouvoir, 14 écoles normales publiques ont été supprimées sur 27. Dans le même espace de temps, 41 écoles privées ou communales ont été agréées. Sur ce nombre, 37 ont été fondées par l’épiscopat ou les congrégations, 2 figurent sur les statis¬ tiques comme laïques, mais ont été créées par les catholiques, les 2 autres sont celles de Bruxelles. En outre, le nombre des admissions dans lés écoles de l’Etat a été réduit.

Dans la période 1903-1905, 688 diplômes d’instituteurs ou d’institutrices ont été accordés aux candidats sortis des écoles normales de l’État, 2 209 à ceux des écoles agréées, dont 144 à ceux des deux écoles normales communales c!e Bruxelles.

En 1883, la subvention accordée par l’Etat, sous forme de bourses aux élèves de ses écoles normales s’élevait à 572 230 francs. Elle est tombée à 50 436 francs pour l’année 1904-5. Pour le même exercice, l’État a accordé aux établissements agréés, sous

REVUE PÉDAGOGIQUE, 1910. — 2“ SEM.

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