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Transactions and Proceedings of the American Philological Association, vol. LXXX (1949)

[compte-rendu]

Année 1952 54-3-4 pp. 378-380
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Transactions and Proceedings of the American Philological Association, vol. LXXX (1949) ; 1 vol. in-8°, vi + 463 + liv pages.

Dans ce fascicule de la publication américaine, plusieurs mémoires méritent l'attention. Nous n'en retiendrons ici que quelques-uns, qui concernent le monde romain. Deux d'entre eux intéressent la plus ancienne histoire de Rome. C'est d'abord le travail de Mme L. A. Holland sur les « précurseurs et les rivaux du pont primitif de Rome » (p. 281 à 319), qui aborde la géographie du site de Rome, considérée dans l'ensemble constitué par la basse vallée du Tibre, et s'efforce de reconstituer les conditions « naturelles » dans lesquelles se produisit la première occupation humaine dans cette région, notamment au point de vue des routes et des moyens de communication. La méthode de l'auteur est celle d'un géographe, voire d'un expérimentateur, puisque l'on n'a pas hésité à descendre le Tibre sur un radeau primitif, semblable à celui que pouvaient utiliser les populations préhistoriques. On songe à l'odyssée du Kon-Tiki. Toutefois, ce n'est pas le journal de bord des navigateurs qui est présenté ici ; sa publication est promise dans un proche avenir. Elle ne manquera pas d'intérêt, bien que les conditions de navigation sur un fleuve présentent une moindre constance que celles qui régissent une navigation maritime, à plusieurs siècles d'intervalle.

Le problème essentiel abordé par Mme L. A. Holland est celui des routes économiques de l'Italie centrale et de leurs modifications sous l'influence des conditions politiques depuis l'âge néolithique jusqu'aux premiers siècles de Rome. L'accent est mis avec beaucoup de justesse sur l'existence de salines aux bouches du Tibre, et il semble bien, en effet, que la route de la rive droite lui doive son existence. Les radeaux descendaient le Tibre, puis étaient abandonnés, et les caravanes remontaient par la route terrestre vers l'Ombrie et la Sabine. Longtemps, le pays latin n'eut pas accès à cette route et se contenta d'exploiter les salines de la rive gauche. Le premier passage sur le Tibre ne fut pas installé à Rome, mais à Fidènes, sous la protection de Véies. A Rome même, pour les premiers colons du Palatin, la rivière était avant tout une défense.

Cet état de choses changea avec la grande expansion étrusque. Le passage de Fidènes servit alors à une route transversale qui, par Gabii et Préneste, conduisait directement vers la Campanie, et coupait la vieille Via Salaria, issue de Rome et longeant la rive gauche. Le pont

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