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Della Casa P., Walsh K. dir (2007) – Interpretation of sites and material culture from midhigh altitude mountain environements, Proceedings of the 10th annual meeting of the European Association of Archaeologists 2004

[compte-rendu]

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DELLA CASA P., WALSH K. dir (2007) –

Interpretation of sites and material culture from midhigh altitude mountain environements, Proceedings of the 10th annual meeting of the European Association of Archaeologists 2004, Preistoria alpina, vol. 42, Museo tridentino di scienze naturali.

Ce volume propose un choix de communications présentées lors du colloque de l’EAA, tenu à Lyon en 2004 dans la session consacrée à l’archéologie et à l’environnement des zones de moyenne et haute altitudes. Douze articles, surtout consacrés à la fréquentation des montagnes alpines (un sur le Caucase), ont été réunis

par Philippe Della Casa et Kevin Walsh. Les zones de moyenne et haute altitudes (de 1 000 m et plus) ont toujours été considérées comme des zones marginales, fréquentées occasionnellement par les hommes à la faveur d’améliorations climatiques. Le manque d’information dans notre connaissance des activités humaines dans les zones de montagne pousse les archéologues, depuis quelques temps, à rectifier cette lacune. Le volume présenté rassemble une série de travaux archéologiques qui considèrent aussi bien les données récentes de terrain que les synthèses sur l’archéologie alpine. Cinq papiers constituent des synthèses d’archéologie du paysage de différentes zones de la montagne alpine, alors que d’autres contributions (5) traitent de thèmes plus spécifiques. Ce volume présente donc la diversité des approches et des recherches et la contribution que l’archéologie des sites d’altitude apporte à notre compréhension des relations de l’homme avec un milieu parfois inhospitalier et non dénué de risques. Le premier article décrit les relations entre l’homme et son environnement au cours des douze derniers millénaires dans le parc national des Écrins, dans les Hautes-Alpes. K. Walsh et ses collaborateurs démontrent, en menant des prospections systématiques (sondages et fouilles) couplées aux analyses palynologiques et anthracologiques notamment, comment les hommes ont fréquenté les hautes altitudes dès que les glaciers se sont retirés. La première phase d’activité relativement intense date du Bronze (2000 avant notre ère), l’Âge du fer et la période romaine faisant apparaître une baisse du niveau d’activité, qui reprend fortement dès le début du Moyen Âge. L’activité semble culminer à la période post-médiévale, elle correspond à un pic des activités minières et pastorales. L’article suivant est consacré à l’archéologie de la vallée de l’Ubaye (Alpes-de-Haute-Provence) et concerne les premiers résultats d’un PCR : «L’Ubaye de la fin de la Préhistoire aux Temps modernes » . Les auteurs, regroupés autour de D. Garcia, livrent une analyse des données des prospections pédestres qui ont permis de repérer 82 sites dont 54 à plus de 2 000 m d’altitude. Le tertre de Sagnes (1 900 m), occupé au Néolithique ancien et 2e Âge du fer, a fait l’objet d’une fouille dont les premiers résultats sont exposés ; l’hypothèse de son utilisation comme un aménagement votif résultant d’un important banquet vers 200 av. notre ère est proposée. Les fonctions cultuelles de certains sites d’altitude sont plus particulièrement exposées dans l’article de B. Pérez sur les pratiques et rituels funéraires dans les Alpes méridionales du Bronze final au début du Haut Empire. Il s’agit d’une synthèse régionale du corpus des structures funéraires réparties dans les zones d’altitude de trois départements (Alpes-de-Haute-Provence, Hautes-Alpes et Alpes-Maritimes). M. Ségard s’intéresse plus particulièrement à l’habitat, il étudie la romanisation des régions de moyenne et haute montagne à travers le filtre de l’habitat. Sa synthèse montre que les agglomérations et établissements isolés, bâtis en pierre sèche ou en bois, présentent une forte continuité dans leur mode de construction de l’Âge du fer jusqu’au haut Moyen Âge. La diversité des situations montre la romanisation plus ou moins aboutie des populations alpines.

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