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Vers une action commune pour le développement du Tiers-Monde. Rapport de la commission d'étude du développement international

[compte-rendu]

Année 1970 25-6 p. 1316
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Vers une action commune pour le développement du Tiers Monde Rapport de la commission d'étude du développement international sous la direction de Lester B. Pearson.Paris, Denoël [1969], 22,5 cm, 512 p. tabl.

Vers la fin des années 60, M. Robert Me Namara, président de la B.I.R.D., demanda à M. Lester B. Pearson — ancien premier ministre du Canada et prix Nobel de la Paix — d'étudier les résultats de vingt années d'aide au développement du Tiers Monde et de présenter, sur cette base, des propositions pour les années 70, en vue d'améliorer l'aide et les modalités de sa répartition. Sept personnalités (dont, pour la France, M. Robert Marjolin) se joignirent à M. Pearson et, avec le concours d'experts internationaux, mirent au point ce rapport. Aucun pays socialiste ne figure dans cette étude : les expériences diverses ne sont pas citées. Tout en reconnaissant que ces omissions sont gênantes, les auteurs déclarent ne pas avoir pu recueillir les informations nécessaires. Dans l'ensemble, le rapport examine la situation des pays sous-développés, dans une optique résolument libérale. Ainsi, pour le secteur agricole, les auteurs n'évoquent guère la réforme agraire; la croissance des investissements privés (étrangers ou nationaux) doit être, selon eux, un des moteurs essentiels du développement. Par ailleurs, la commission formule des propositions intéressantes sur la réduction des services de la dette publique des pays assistés, sur l'aide multilatérale et l'augmentation de l'aide publique. Un objectif clair est, en tout cas, proposé : consacrer 0,70 % du P.N.B. des pays développés à l'aide publique au Tiers Monde et, au plus tard, en 1975. Ces projets ambitieux (les E.U. ne consacraient en 1968 que 0,38 % de leur P.N.B. à l'aide publique) exigeraient des efforts de la part des pays donateurs et impliqueraient une forte croissance de l'assistance. P. Vr.