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Du Bellay, Actes du Colloque International d'Angers, 1989

[compte-rendu]

Année 1992 34 pp. 124-127
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Du Bellay, Actes du Colloque international d'Angers du 26 mai au 29 mai 1989, Presses de l'Université d'Angers, 1990, (2 vol., 768 p.)

La liste des publications du Centre de recherches en littérature et linguistique de l'Anjou et des bocages s'accroît de deux volumes consacrés à Du Bellay, un peu éclipsé ces dernières années par les nombreuses manifestations consacrées à Ronsard («anniversaire» oblige !). Il a suffi d'organiser un colloque pour le remettre sur le devant de la scène. Cinquante communications y ont été présentées, des plus diverses, rendant compte du foisonnement des réflexions et des méthodes des chercheurs. La transcription des discussions qui suivent la plupart des communications prouvent elles aussi que la lecture de Du Bellay ne cesse de susciter la controverse parfois passionnée ; on sait que leur collation est loin d'être aisée, et il faut remercier les éditeurs d'en avoir enrichi les Actes de ce colloque.

L'organisation des deux volumes a suivi les lignes directrices données au moment de l'organisation du colloque et rappelées par G. Cesbron dans son «discours d'ouverture». On aurait pu choisir une architecture différente, qui aurait permis de mieux regrouper des recherches situées dans un même domaine, par ex. «Quelques clôtures du sonnet dans Les Regrets» (p. 31) et «Des mots à la rime et de leur raison» (p. 261) ; «La religion de Du Bellay» (p. 59) et «Bible et inspiration religieuse chez Du Bellay» (p. 171). Le lecteur s'interroge parfois sur certains concepts ; par exemple, l'héritage de l'antiquité fait-il ou non partie de l'intertextu alité ? - puisque l'étude consacrée à «J. Du Bellay disciple d'Horace» n'a pas l'honneur de figurer sous ce titre - ou encore, «l'écriture de l'impossible» (p. 15) est-elle très éloignée du «dire de ne pas encore dire» (p. 213) ? Mais toute organisation d'un volume de contributions aussi diverses présente des difficultés quasi insurmontables et peut toujours être discutée.

Plutôt que de suivre pas à pas ces deux volumes et rendre compte des contributions de chacun, nous nous contenterons ici de donner un aperçu des multiples voies empruntées par les participants, qui ne nous en voudront pas, espérons-le, de rester anonymes le plus souvent.

Plusieurs communications s'intéressent à tout ce qui, de près ou de loin, relie l'oeuvre de Du Bellay à son époque, qu'il s'agisse de l'histoire, «un art non limité» (p. 391), «objet d'un style poétique» (p. 397), du «discours de la souveraineté» (p. 377), «de la poésie de circonstance à la satire» (p. 421), de la poésie «politique» (p. 75) ou de la «rhétorique diplomatique» (p. 227), etc.

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