URBANTSCHITSCH, Victor. — üeber den Einfluss von Schallempfindungen auf die Schrift. (Influence des sensations sonores sur l'écriture.) Pflüger's Arch. f. Physiologie, LXX1V, 1899, 43-46.
On prie une personne d'écrire trois fois de suite la même phrase : pendant la première épreuve, on ne fait entendre aucun son, pendant la seconde, on produit un son très bas; pendant la troisième, le son très élevé d'un harmonica. Ces expériences ont donné les résultats suivants : les sons bas produisent chez « beaucoup » (l'auteur ne dit pas combien) de personnes un affaiblissement du tonus des muscles scripteurs, l'écriture devient incertaine, et a une tendance à grossir. Au contraire, les sons élevés augmentent le tonus des muscles du bras et l'écriture est alors plus raide, plus petite, les lettres sont plus serrées; les points des i, les accents sont souvent oubliés. Un des sujets observés manifestait, pendant les sons élevés, une tendance à écrire au-dessus des lignes, tandis que pendant les sons bas, son écriture descendait.
Trois figures représentant chacune les trois épreuves d'écriture, accompagnent le texte. A vrai dire, les différences dans l'écriture ne sont pas très frappantes, et l'on se demande s'il n'y a pas là simples coïncidences. L'auteur eût dû donner la reproduction d'un beaucoup plus grand nombre d'épreuves, et nous indiquer le nombre des sujets sur lesquels il a expérimenté.
Ed. Claparède.