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Alexandre Albenque, Les Rutènes. Études d'histoire, et de toponymie gallo-romaines

[compte-rendu]

Année 1949 18-2 pp. 517-519
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Alexandre Albenque, Les Rutènes. Études d'histoire, et de toponymie gallo-romaines. Rodez, P. Carrère ; Paris, A. et J. Picard, 1948. 1 vol. in-8°, xn-345 pp., 22 figg. et XI pli. Prix : 550 frs fr.

Cette revue a signalé dans son t. XVI (1947), p. 442, l'Inventaire de l'archéologie gallo-romaine... de l'Aveyron (Rodez, 1947) de M. Voici que nous parvient la synthèse que faisait espérer ce répertoire.

L'auteur nous dit que le livre n'est pas celui qu'il avait espéré lorsqu'il l'entreprenait, il y a quelque dix ans et, dans une préface justement élogieuse, M. André Aymard nous fait part des raisons qui ont retenu M. Albenque de présenter son travail pour l'obtention du doctorat d'État. Je n'hésite pas à le dire tout net : les scrupules de M. Albenque l'honorent, mais ils ont été excessifs. Son ouvrage est la somme de nos connaissances sur le sujet traité et il comporte assez de vues nouvelles pour justifier l'appellation de thèse. L'auteur sans aucun artifice, coordonner les résultats de ses recherches au lieu de les présenter ainsi qu'il l'a trop souvent fait — et on sent que le propos est délibéré ! — comme une suite d'études sur des dispersés.

La tâche de M. Albenque était réellement difficile. Les sources littéraires sur les Rutènes sont peu nombreuses et les inscriptions rares (cf. l'inventaire des pp. 287-306 : 11 inscriptions constituent tout le bilan du Rouergue et la plupart ne présentent qu'un intérêt relatif). Quant à l'exploration archéologique de l'Aveyron, elle est loin d'avoir été suffisamment poussée. Ajoutons que les publications des érudits du xixe siècle ne pouvaient guère aider M. Albenque : je crois plus ou moins les travaux publiés au siècle dernier dans un certain nombre de provinces françaises, mais vraiment, malgré mon respect pour le labeur de gens désintéressés, j'ai rarement rencontré la médiocrité qui est ici de règle.

C'est avec ces ressources limitées, complétées par les données que fournissent le sol, la toponymie et subsidiairement le folklore, grâce

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